
DISCOU RS S y R L?C;R|G IN E
qui auront plus où moins de difpofitiorià être fia jets
à ia Pierre/ '
.Les animaux y font-en general moins fujetsque
les nommer,’parce que leur boiiïpn en toujours la
meide! de parce que leurs alimètfs^rit mpins va-
d ég o u tte qu’ils rie font pas ordinairement des' ex-
cès“ en mangeant .trop. Si-fon trouve donc quelquefois
des It-ufs1 pu d'autres Piarrejs dans le.corps
des ani maux jne p eufeyenir- »qùe de quelque
matière hetqrogene, qui fé^feïa; arrêtée, quelque,
part dans-quelqu’un de leurs organbs. Là ces matières
auront axf%e* quelque pqrtidq defd^pS'prdj t
nairement vilqueù^ •; ç;oqui aura formé* dgs tyfi .qü
dqs befoards^ qui font des bouclas çompofees de
brins çThêrbe- ou de poiis • quçfy4 -animaux avalent,
fq^ventcii felècHàntldc de 'matiëredirrion qufe ||
laqqefleformq les.çoucbesj dyjapföarcfi: ^e,{qritiees
Pierres qui .fe, forme fit dans jl^y entrieùle d'lj
anifnaux. Audi font-elles rondesj^ôîrà- peü P ^ ’i
ç;e qui; vient du mouyqme-nt qui, le fait dans.ee vif--
Les.aüt&e£ Pierres qqe l’on trouY^quelquefois*
dans le foie, dans-les reins,& dans quelques autres
partie - des/animauxfont plus .femblahles. au tuf
qu’aux Pierre!;,,,dt fönt différemment-figurées, lui-,;
vant-l’endrpitpjù elle s- on t é tçfor m;ée s,-Ep g énér al J
Tön trouve bien plus, rarement- dans feLcorps des ,
animaux des Pierres, auiïï dures que celles que l’on,
dans p i bqj|t|riqs,.
Çettédifïerençp;i^,ppüt]êj;g^ -attribuée ma’à.la>
• différente
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■différente façoridefe nourrir dés uns de des autres.
Mais que: la différence vienne des liqueurs fortes
& du -vin que les hommes boi verit, Guides alimens
dàlés Sc'épiées qulls-mangent ; 1 odgirie.de la Pier-
•re eft toujours la même' dans les uns de dans les autres.
Ce$ïà-dire, l’arrêt dele*fejour de1 quelque
portion d*une matière" hétérogène dans quelque
organe qù'édefoit. Tôtis îés'abcè's où il 4e forme
des vconcrétions ; toutes'-les’èxtravafions des fùcs^
qui fè coagule nfien tout ou en partie ; l’épaifftfîe-
ment de tddsdfes excrémens du corps humain font
voir évidemment d’où tiennent les Pierres dans
le Corps de l’homme’.
- Dés particules terreftres, falines, fulphureufes,
criftalines, pierreufes, iefquelies font introduites
dans l’homme par différons alimens. de par divers
breufajpf, s’unifient de'fè boagùierifipour peu de
féjour qu’elles faffènt dans’des lieux où elles ne
devpièrit que cüuler. Car délies■ ' d’entr’eilês. qui
doiventfervir à rériouvelier lès/chairs, les membranes,
des nerfs, les os, ou à les maintenir lorsqu'ils
ont atteint tout l’accroiflèment qui leur con-
venoit j ,deviennent inutiles de même préjudiciables
dés qu’elles perdent l’atténuation qui leur .eft
.abfolument pécefiaire, pour l’effet à quoi eHeslbnt
deftinées. Effet qu'une trop gîande abondance de
paptiqules terreftres, pierreufes. de criftalines peut
caufer infailliblement^* à moins que les organes
n’aïent aflèz de refîort pour, les chafifer avec les. ex-
crémens liquides ou moitié folides.