
34 DISCOURS SUR LX>RIGINE*
Celles.dont les parties internes le condenféjent
1©£ premières, reppuifêrent lé criftai.yers-la circonférence;
Sc celles dant la ciceonférence commença
à fè ©ondenfèr: ; jrjepouâ&etït Ifes mo|éci|>
ks' criftajines Vessie cenore *. & fekn què-lé con- •
dènfation fut plus ©»moins prompte, ilfe fît des -
vuides* oùde.criftal fe coagula en une malle blan-*
châtre & criïlaiineou,bien le« molécules le crif*
taliférenc,aut®uï de la petite ©a verne. Tels font les*
cailloux qued© . vulgaire appelle des Atehns ffari~*
002 tels font l^w n tr i criftaliM les appel—
iént le&Habitàns de Bologne-on Italie. L’on*en voit---
dé ceux-ï©i qui ont des coneréüctns t^ânehâtres Sq~
irrégulières pareilles à celles qui occupent!’axe-des
PtïâpcJùes tfauptèisdê- ùoefîres.^
Jç remarquerai avant de .finir cet article-, que la*
formation de la Geo.de. Sc cfe ÏEthite eft -la mêmec
que. ©elle des cailloux, avec cette feule différence :
quehEdttte Sc h . Géode y .au* lieu .de criftaux, ffont,.
lapremiere qu’umvaid© avec un peudeteffe dur-'
ci©,& la derméremn noïau,ad.laérant ; ce qui la fait
reffèmblérau B inard mner4te:wm&ïtà^4ç*®&^~
ches près y qui'èft plus grand damle JBf^^dique '•
dans la Géode.. J’ai eu dans mon cabinet une sf-
ftéti&.d’Etkïtry ou plutôt d&ÆarcaJtieferreugineufey .
dont la forfeee. étoit à facettes, & d o n tie ..vuide,
iiirériew-étoit retnpiilen partie d’une concrétion
Pierre Séculaire rhomboidale aàhéoemcÀ'Mim
des. côtés, de la croûte ., de « cette maffe métalii—>
rB ES P. I E & R ES. 35
.Par-ra^ort àjaibrmationdes çjâftaax, des-cail-
ioux dont je- viens de, parler J c’elt abfolument la
même chofe qu’à l’égard du criftai de roche que
l’on trouve dans des .grottes des montagnes Je vais
rapporter ce que f expérience naa appris&r ce &-
’ Formation J»
Criftai de ro*
che ,• Sc de di£f
férentes Pierre $
criftalifées. -
jet-. * < * j c ' ■„ v
J’ai déjà dit ce que finfpeéiion Sc des obier va-
•tions, réitérées- me montrèrent ily apÿs de trente
ans, touchant la formation de lafiM B m , dont le
mécanifme ©d le même, à peu près, que .celui qui
a lieu dans la formation dc^ citinjàrçs deiàlpêtre,
ibitdansdes .caves g p u rié r^ , (Rût fous des voûtes
.d’anciennes fortificarions , ou d anciens édifices.
C’efl; toute autre choie à fqgard dmcrillaL L eft* -
laéîite fe forme encore à prelènt 5 mais le çrijlal ne
fè forme plus., .
't e ’.'erîftal-^ fo«na feulement dans le tems que
les hontes des rochersfe côndènlererît, &,pendant
que les montagnes acquirent tout le degoe de du-
' reté que la nature de ie^r difiérenté. i^piere étoit
; capable de recevoir. Voici comment je conçois
qnê cela fe fit. L’eau meiéed^ air, laquelle et oit le
véhiculé de tous les côfpulcules de la terre, s exprimant
de tous côtés, -tandis que ^j^-differentes
-couchésdu Globe fe plaçoient .réciproquement
les unes à i’qgard^es a u t r e s ^Æ f ^ e9 ^ e^ ienc
de fe condenfer y à foccafiop d e f accélération de
la turbination de la terré;! eau, dis-je, amena une
grande quantité de molécules criûajlnes, dont Une
partie fut arrêtée en travedànt la couche , par la
M mfi.