
a-8 D I S C O U R S SUR L’O R IG IN E
des lacs & de la mfer introduifit dans-la matière’des
touches anciennes, tandi^^E'elleÿfl'diiîblvoiéht^
tous les corps hétérogènes que lesnouvelles bouches
Enferment à préfènt-P *-
~Çë fut alors que les Pierre's co'mmunes de. tou1-
üj tes-les fortes, que diverfes mafïësymétalliques, mi- -
méralès 8c Oriftalines, arrondies,plates,|pubiquesj
angulaires xfè mêlèrent dans ces êdueBes de^oc^
de marbres /demolafies, de terres compactes, 8C
de terre commune, & y furent enfeveKes. Il fè
•^IbpâiÉjaüm- 'd'an^plIBieprs' ae^nouvèlles e^nbrér»
lions-,-comme des mar-rons defàble,-Ile (cailloux*
des criRalifations, de gips,, de Pierre fpéçulâire y
de féléniteq de criftal dlflandè &-deérift-al de roche
; outre les criftaiilàtlonà-^é';toutes fortes de
Pierres précîeufès de'figure angulaire , qufadhé*-
; refit aux rpchers des mines de drfférens ' métaux;,
©u qui, à peu près fphériques-pu ovales, fe trouvent
en terre, & enBlaVée%ans 1 entre-deux des
-rochers / ou dans le lit de quelques- rivières ,^oü
- ;eiles ont été .amenées des couches qui bordentleur.
courante
Ksdfôç'flb^Ç' Suivant.eela/nnus trouvons rcilarailongénér
mle d(fit *a^e ^tuation de ces Pierres, dans les couches
desKèrres d’uîi.de terre & dans les-bancs des rochers, fbit’quelles
volume, détcr- fbient de ces Pierres* qui-furent formées dès fori-r
ÉriftgÉttjàgg n’aïent été formées-'
£tuation s’eft que pendant la diffolbtion poftérieure de la.terre',,
faite*. ou immédiatement après /».comme un effet de cette:
diifcdution même». Mais pour donner une raifbm
D E S P I E R R E S. g »
particulière d’ôù; vient que telles Pierres, tels caiL
joux & telles maflès minérales ou jftécalliques/font
piéclféjtoent clans certainesiçjQu^hesb .8c non dans
d’autres, qui laqr. avaiÇaent,: il faudrait une „eon-
noiflàâce, p l^ '^ S i f t a n c i e é de la idéographie
phifique. de nôtre Globe , qu’on .ne l’a eue encore:
jufqu’à préfent*
.Quant amtems d e J a ,formation de toutes ces;
Pierres , 1 on- n’à'deidémohftïatiomabfbiuë qu’à
l’égard des criftalifations qui adhérent, aux rochers.
\Slslux eguéhes d@la terre,• parce quelles.dépen-
, denf néeeffairement ddj la formation des-couches:
& des bancs "m4mes-^£uffi-hien qu’à l’égard des
» Pierres à fufil’f dès.eàlcedoines, & d’autres.Pierres
de'ee.gemre, qui contiennent, des coraux, d.es co--
quillesyou d’auüres-,productions terreftres ou\jma-
,dî|eW& de celles qui font renferme.es, ou amonf-
été moulée/dans lé*vuide de divers’coquillages ;
,©u dont,enfin, la matière criftaiine;.& terreflre s’eft
infinuee dans des troncs & dans des branches d arbre
, 8c a pénétré dans diverspffemensd’aîiimaux.-
..Tout.es’ lès Pierres donc., j 8c les-criftalifations qui
ont les chtaélérës qui viennent d’être indiqués.,,
appartiennent fi abfolument au tems du renouvellement
de la T erre, qu’il eft impoflible.de leur» afll>
gnerùne autre origine.
& Le femsffô Ta formation de toutes le? autres:
maffes folitaires, pierreufes, .minérales & métalliques
, quelque place,quelles! occupent far la fù—
perfide du Globe,, ou dans les fédimens,. peut, être: