
9uf qui lont a préfent dans le. .Cabinet;
de la Bibliothèque publique de GgèS. Jelpmf
mêra|fbûsaflure^, MQN'SÏEUR f^e.deîpïu?
de vingt cancres pétrifiés, quej ai v^usén divçjjï.Ca-
fya^ie & de , il n'y en a aucun â qtji
il he manque quelque chpfe. Les /cfèux.du «Cabinet
de feu rillüftre MlNicqtks de Mt%en, l’un de
-la Chine, 1 autre de Y Amérique, fèp relevés, dans
Rumphiü.f ^ Tâbl LX. font dans»le meme^a^^
O^utre^çës marquas qui defigpebpnécçfiàirement
un état - violent & Forcé dans lequel czfcmcrezçnl
ete, ils en^ont encore a autres non équivoques",
qui témoignent d’une manière infaillible’’qu’ils ç>nt
tous été enfevelîs dans cfes couchè<|mpfes uns onx
^eecrafes^ d autres y ont été, contournés, & d’au-
t^èsy ont reçu divers enfoncemens par les^ différentes
preffions des couchés mêmesjainfî quepâa
eft arrive a une grande quantité dé toute forte de
coquilles & d autres corps marins*, 'que Ton ren-
,conttéenMiffë^ites&Gouç^&d^â'.térre. .
Nonobftantces défauts, plus oü’moms/erifibles
dans la plupan de nos petits „Animaux pétrifiés,
fon obfervç encore dans plufieurs avec admiration,
les marques vifible’s de-leurs yètixfce.qui mqt entièrement
hors de doute fraeme les plus incrédules
, fur la véritable origine de çet'crabe? changés
en pierre.
- Néanmoins vous me direz peut-êÇre, M O N-
SIEUR. que l e |
je 1ai déjà remarqué, que les cancres donc il s’agit
X P E ’T R I F I E ’S. i r p
font 'vtnJâns ait fond de r eau, & quils nffe changent en
pierre- que-quandiA^vi'éin-ent h Y-air. Vous ajouterez
même", qùe des fçê>té$ dë la mer’ou brides trouvey
dbmblènritdhffirftiêf^e quélé• Per'e'''Mdrtïni en dit.
i J&Jreponds y/que- Tâffertion de cé Jéfiiite n’éït
fondée 'que îfur - la .créidnbtéfdé TAuteür Chinois
qu’ifà fuiriq, & qui, lui-m’êmëpeu ihftruit fur cette
mât-ier èy aVéit-ajouté for'à la relation de quelques
ignmaro. Ceùk^feî^efetè î |t , voyant quel’on
droit'1 de- <Qh;eancits* "du fondée ‘qu^iÿèdac', -ou;
qüjon lesfrquvoitaù bordde'lamerj crûrent bén-
nemërSt, fans-autre réfléxion, que- cesfanimaux Vi-
voient" ffarïf Të§u, & & pétrifioient dans,1 air. ’
Mais outre lés faits avérés^dèht j’â||ik mention1,.
qüi-'d’étrüilèhe l^plnffg mal-fondée des Chinois,
nous1 avèny fexemplé- de pluÿeurs pétrifications;
de produéddrts marines’Pque Y on érou ve' fur ’ les
bords- Si aU fond du lac d’ Angtv,bourg en Prujje • &
eèlui de divbcs^erAfops de -fher' èfeangés ^nNvrais-
•eailfoüx’mu pierrelfiifil 'qifbn trouve fur-les; rivages
de la mer'de Lubeck, 'x hérijfons que les vagues y
amènent en lés- enlevant dès çouches de pierre à;
chaux qui bordent-,ces mers-là, ainfi que celles-.§
di Angleterre & de France ÿers-le Pas de Calais.
JTout ce que je viens de dire prouve fuffiïâma
ment,- à mon avis, queia-pétrification des crabes
de Coromandel, de-la Chine & du Japon, n’èltpoinc
differente de celle des crabes' d’Italie-, de France St-
del Amérique; êc qu’ils appartiennent, par conféi-
quent^les uns & les autres,.îu grand changement;