Id-Aghzeinbou ;
T en d ag h a |
Zaghoura ;
Tagat;
Toumoddok ;
Lamtouna, ancienne tribu dominante des Berbères
Zénaga;
Daejhania : ü * ?
El-Gbourba.
Depuis la guerre actuelle, nous avons cherché à
rétablir l’indépendance des Brakna vis-à-vis des
Trarza. N’ayant pas de parti pris, nous avons d’abord
essayé de Mohammed-Sidi, qui était reconnu
comme roi par la majorité. Il n ’eût pas demandé,
mieux que de s’entendre avec nous ; mais Moham-
med-el-Habib lui donna l’ordre de se mettre en état
d hostilité avec nous, et il ne fut pas en son pouvoir
de désobéir. Nous essayâmes alors de Sidi-Ely. Il
chercha à se faire reconnaître par tous les Brakna ,
mais il ne réussit pas a devenir maître des environs
de Podor, pour protéger le commerce des gommes.
Dans ce moment, il est allié aux Douaïch-Chratit,
et son pouvoir semble s’accroître.
Tous les ans, aux basses eaux, les Brakna font des
razzias dans le Fouta et dans le Djiolof. Ils dépeuplent
complètement ce dernier p ay s, concurremment
avec les Toucouleur du Fouta. Quant à ceux-
ci, ils ne supportent pas très-patiemment les razzias
des Brakna*, ils cherchent et réussissent quelquefois
à en tirer vengeance.
Les chefs des Brakna recherchent assez volontiers
l’alliance de chefs puissants du Fouta. Ainsi, E l-
Imam-Rindiao, - chef des Bosséiabé, est l ’allié de
Sidi-Ely, et surtout d ’Ould-Eyba.
LeToro, au contraire, est généralement du parti
de Mohammed-Sidi.
C’est à Podor que les marabouts des Brakna apportent
leurs gommes, quand la guerre ne lès en
empêche pas. Dans ce dernier cas, ils vont à Bakel.
D’après M. Caille, la population des Brakna sera
it de 63,000 âmes, savoir : 23,000 pour les tribus
guerrières, et 40,000 pour les tribus de marabouts.
Ils auraient 5,000 fusils.
LES DOEAÏCH.
Le territoire des Douaïch commence sur la rive
droite du fleuve, à El-Modinalla, et se prolonge
jusque derrière les Guidimakha, mais c’est surtout
dans l ’intérieur qu’il s’étend. Les Douaïch ne sont
pas des riverains -du Sénégal comme les Trarza et
les Brakna 5 ils n ’y viennent que pour leur commerce
ou pour faire des razzias sur les noirs, mais leurs
campements ordinaires sont très-éloignés dans le
nord, vers le Tagant qui leur appartient.
Les Douaïch nous présentent encore les mêmes
races mélangées, les mêmes moeurs et les mêmes
institutions que les Trarza e tle s Brakna, mais avec
une différence essentielle, c’est que la race zénaga,
primitivement vaincue et subjuguée chez eux,
comme chez leurs voisins, par les descendants des