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Banlieue
de
Saint-Louis.
R eport. . . ■.................. 1 5 ,3 8 6
Les trois Dialakar..................................... * 1,000
Menguey et G u ém o y ........................... 300
M ak a -D iam a ...................... . . . . . 96
Tionq................................. 20
Mboio.'. . . ..........................™ . . . 15
Ndiago. . . . . . . . . . . . . . 50
Tribu Poul.................. . . . . : . . . . ! 1 ,0 2 2
Tribu Maure des Ouled-Bou-Ali................................... 1,3 2 2
° u a l o . . 6,100 ( 1 )
Dagana................................... 1,538
Mérinaghen. ......................................................... 291
R ich a rd -T o ll . ' 3 6 2
L am p sa r ...................................................................... „ . . 136
Podor................................... . . . . . ' .............................. 9 i6
A rron d issem en t de Ba k el : 3 ,7 3 8 h a b itan ts.
Bakel.............................................................................. 2,495
Arondou (Makhana). . .......................... 6 00 (2)
Médine. . ....................................... 89
Sénoudébou ......................................................... 534
Ma tam ...........................................................; ........................ 20
Troupes in d ig è n e s .................................................... 2 5 0
Marins et employés in d ig èn e s........................................ 800
Militaires, marins et employés européens et leurs
familles ; . 1^392
Total . 3 4 ,7 3
ils ne reconnaissent plus que notre autorité. Nous n’avons pas porté,
sur ce tableau, les trois villages de Gandiole : Mouit, Ndiol et Ndiében,
qui, bien qu’appartenant au roi du Cayor, sont entièrement soumis à
notre influence et à notre police.
(1] Deux cercles du Oualo, ceux du Lampsar et de Mérinaghen, sont
erifcore déserts. Les habitants sont réfugiés dans le Ndiambour, province
du Cayor.
(2) La population de Makhana a été transportée cette année à Arondou,
au confluent de la Falémé avec le Sénégal.
En 1854, la population n ’était que de 17,466; depuis
lors, ont été annexés aux possessions françaises
les villages sous nos postes qui en étaient indépendants,
la banlieue de Saint-Louis et tout le Oualo.
La force armée de la colonie se compose, en ce
moment, de cinq compagnies d’infanterie de marine,
de deux compagnies de tirailleurs indigènes,
d’une compagnie d’artillerie de la marine, avec une
section d ’auxiliaires noirs pour le service des tran sports,
d ’un détachement d ’ouvriers d ’artillerie de
la marine, d ’un détachement de sapeurs du génie,
d’un escadron de spahis français et indigènes, de
deux cents laptots ou agents armés dans les postes,
de deux compagnies de milice à Saint-Louis, et de
douze bâtiments armés en guerre, dont six avisos à
vapeur et trois canonnières à hélice , montés par
des équipages noirs (laptots) nombreux et aguerris.
Outre ces forces permanentes, la ville de Sâînt-
Louis et les villages sous nos postes nous fournir
a ie n t, au besoin, 3,000 volontaires armés et
courageux. Un millier d ’entre eux prend p a rt à
toutes nos expéditions de guerre.
Toutes les populations du Sénégal, à l’exception
des tribus de marabouts maures, sont guerrières. Il
est rare de rencontrer dans ce paÿs un homme qui
n ’ait pas son fusil sur l’épaule.
Depuis le ministère de M, Ducos, le départerhent
de lâ marine s’est -beaucoup intéressé a la côlonie
du Sénégal; et les ressources qu’il a libéralement
Jür