Création d ’un tribunal musulman à Sàint-Louis.
Fondation du cercle de Saint-Louis.
Suppression des coutumes que le gouvernement
payait au roi du Cayor, et règlement des droits de
sortie qu’il perçoit sur les produits de son pays.
Suppression des coutumes que le gouvernement
payait au roi des Douaïch, et règlement du droit
que ce dernier tire de l’exportation des gommes de
son pays.
Nombreuses plantations à Saint-Louis, a la
Taouey et dans les postes.
Reconstruction de l'hôpital de la marine.
Construction'd’un bôtel de l’administration.
Asrrandissement de la direction JD ' d’artillerie.
Agrandissement de la direction du port.
Création d’une école primaire, plus particulièrement
suivie par les jeunes musulmans a Saint-
Louis.
Création d’une école primaire à Dagana,
Arrêté pour la surveillance des écoles de marabouts.
Organisation du corps des interprètes.
Mesures de police sur la navigation du fleuve.
Le Sénégal est exclusivement régi par des décrets
et des arrêtés locaux.
Il figure au budget de l’État (1856) pour une
somme de 727,400fr.
SAVOIR :
Personnel. . . . .................. ..................... 339,000 fr.
M a té r ie l............................ ...................... 138,990
Subvention au service local................. 249,500
727,400 fr.
La colonie dispose en outre de 250,000 fr. de recettes
locales.
Il y a, a Saint-Louis, un préfet apostolique et un
clergé appartenant à la congrégation du Saint-Esp
rit et du Sacré-Coeur de Marie , un tribunal de
première instance, une cour impériale, une cour
d’assises, deux conseils de guerre permanents, un
conseil de révision et un tribunal musulman.
Des soeurs de Saint-Joseph de Gluny tiennent
l’hôpital, une école de demoiselles et une salle
d’asile.
Les frères de Ploërmel ont une école de garçons.
Il y a, en outre, une école primaire et une école
libre d’enfants à Saint-Louis, et une école primaire
à Dagana.
Nous allons maintenant passer en revue tous les
pays avec lesquels sont en relation nos établissements
du Sénégal, et, pour plus de clarté, nous en
classerons d ’abord les habitants par races.
RACES BLANCHES.
On trouve, sur la rive droite du Sénégal, comme
en Algérie, deux races blanches distinctes : la race
berbère et la race arabe.
Berbers.
La première race blanche qui peupla l’Afrique
septentrionale fut la race que nous désignons aujo
u rd ’hui sous le nom de berbèrè.