4* j o u r n é e . —Tango, Khas, Khoré (Kaarta).
5e j o u r n é e . — Guinné-Makha-Mboubou, Falaba-
Mociré, Bouloul, Diagana (Kaarta).
6 e j o u r n é e .—Khandiaré, Débo, bivouac dans un
lieu désert (Kaarta).
7 e journée.—Diangounté, Foullasso (province
tributaire de Sègou).
8 e j o u r n é e .—Miniani, Golomboubou (Sègou).
9e j o u r n é e .—Dibala, Sakhabala (Bèlèdougou).
1 0 e j o u r n é e . —Touloukoro , Guécinné, Kanion
(Bèlèdougou).
1 1 e j o u r n é e . — Modi-Bougou, Bamoko, Dédou-
gou (Bèlèdougou).
1 2 ® j o u r n é e . — Colombaria,Niamina, Ségou-Koro
(Sègou).
Total, 1 2 journées, et 2 0 avec des bêtes de somme
chargées, ânes et boeufs.
Il y a aussi uûe route de Bakel à Ségou» p a rle
Bondou, le Bambouk et le Fouta-Dialon.
Elle passe par les lieux suivants :
Bakel (Gadiaga).
Boulébané (Bondou).
Koussam idem.
Goudéri idem.
Boukhlako idem.
Bado (Mahmoudou).
Madina (Bambouk).
Sdadaougou idem.
Konkodou gou( Konkodou-
gou).
Bounni idem.
Bamméré idem.
(Diangounté est sur le Babilé qui, d'après le courrier informateur,
communique avec leDjoliba et non avec le Sénégal. Ce ne serait donc
pas le Baoulé qui se réunit au Bafing ? Cependant, baoulê et babilé
ont la même signification : rivière rouge. Rouge se dit, en khassonké,
oulé-, en bambara, bilé.)
{A' ui uu)
Tamba (Dialonkadougou,
tributaire du Fouta-Dia-
lon.)
Ménien idem.
Bôuré (Sègou).
Séguiri sur leDjoliba (Ségou.)
jx a n g a n a su rie u jo l.^ ^ .)
Bammako idem, idem.
Manabougou idem. idem.
Kouloukoro idem. idem.
Kénenkou idem. idem.
Niamina idem. idem.
Ségou-Koro idem. idem.
Ségou-Sikoro idem. idem.
Cette route est moins directe et doit être plus
longue que l’autre.
Les principaux produits du Ségou sont des esclaves,
de l’or, de l ’ivoire et des boubous (1 ) de coton
du pays, admirablement teints avec l’indigo du
pays et brodés d’une manière remarquable avec la
soie qui vient des Européens, soit par les caravanes
du désert, soit par les Anglais de Sierra-Leone, qui
entretiennent, par le Fouta-Dialon, quelques relations
de commerce avec Ségou. Ces boubous coûtent
plusieurs centaines de francs.
Les Maures qui fréquentent le Ségou et font du
commerce avec lu i, craignent beaucoup que ce
marché ne finisse par tomber, comme tant d ’autres,
à leur détriment, entre les mains des Européens.
Aussi cherchent-ils à exciter, chez les gens de ce
pays, des craintes superstitieuses contre nous. C’-est'
d ’eux que doit venir cette croyance, qUÇ tout roi
bambara, qui voit un blanc, meurt nécessairement
peu de temps après.
(l) Espèce de grandes chemises sans manches.