28 P L A N T E S É Q U I N O X I A L E S ,
F leurs axillaires, pédiculées ; munies à leur base de deux bractées,
plus petites que les divisions du calice , et qui sont également
tomenteuses et persistantes.
P édicules cylindriques, plus courts que les pétioles, et comme eux
recouverts d’un très - grand nombre de poils ; munis à leur extrémité
inférieure de petites écailles ovales, tomenteuses.
C alice d’une seule pièce, persistant, tomenteux en dehors 5 profondément
divisé en cinq parties orbiculaires, concaves, amincies sur
les b o rd s , glabres à leur partie intérieure.
P étales : c in q , insérés sur un disque hypogyne, lancéolés, deux
fois plus longs que le calice, élargis et tronqués à leur extrémité
inférieure, d’un blanc mat.
E t a m i n e s nombreuses, insérées sur le disque ; filets en forme d’alên
e , plus petits que la corolle 5 anthères en coeur, biloculaires,
d’un beau jaune.
O vaire lib re , ovale, glabre; style très court, divisé à son sommet
en quatre parties; stigmates aigus.
F ruit : baie sèche, ovale, couverte de soies', acuminée, entourée à
sa base par le calice, qui persiste, longue de trois ou quatre lignes
(6,767 ou 9,023 millimètres), divisée intérieurement en quatre
loges polispermes.
G raines nombreuses, réniformes, très-petites, d’une couleur cannelle
, attachées sur un réceptacle anguleux.
O B S E R V A T IO N S .
i.° Le Freziera chrysophylla se trouve en très-grande abondance dans les environs
de la ville de Popayan : il est connu sous le nom vulgaire de mandul, nom appartenant
à la langue de la nation Purasé, et. dont il m’a été impossible de savoir la signification.
2° Le bois du Mandul est préféré, pour faire du charbon, à Celui des Singenèses et
des Loranthus en arbre, qui forment avec lui d’épaisses et riantes forêts.
E X P L I C A T I O N D E S F I G U R E S .
P l a n c h e V i l : fie. i yfieur entière, dans son état parfait de développement; 2, calice muni
des bractées; 3, étamines dans leur position naturelle; 4> ¿es mêmes, écartées pour .montrer le
pistil; S y un pétale.