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H E RM E S IA C À S T A N E IF O L IA . i6 3
Etamines monadelphes. Filets : h uit, subulés, réunis à leur base
par un tube court. Anthères ovales,' de couleur jaune, droites,
s ouvrant longitudinalement sur les côtés en deux loges.
F leurs femelles alternes, presque sessiles sur un épi terminal et
solitaire.
Calice infère, persistant, composé de cinq folioles ovales, aiguës,
dont trois extérieures et deux intérieures.
Point de C orolle.
Point d ’ ÉTAMINES.
Pistil : ovaire supère, de forme ovale, plus grand que le calice,
marqué de deux légers sillons opposés : deux styles écartés :
stigmates pubescens.
F r u it : capsule didyme, biloculaire : chaque loge renferme une
seule graine.
O B S E R V A T IO N S .
Ce nouveau genre se trouve déjà décrit dans le Species plantarum de M. Will-
denow1, qui l’a dédié à M. Hermes^ son ami, botaniste très-distingué de Berlin.'
Nous l’avons trouvé sur les bords de la rivière Guarico (Rio Guarico), près la ville
de Calabozo, et sur les bords de l’Orénoque. Il appartient à la dioecie monadelphie
du système de Linnæus, et à l’ordre des euphorbiées de la méthode naturelle de
M. de Jussieu. On doit le placer auprès du genre Alchomea’ , avec lequel il a la
plus grande affinité, mais dont il diffère cependant beaucoup par le calice de ses
fleurs femelles, qui est d’une seule pièce, tubulé, marqué de trois ou cinq dents; par
le style profondément divisé en deux, et par le fruit qui est une capsula baccata.
Quoique nous ayons trouvé deux fois le genre Hermesia, nous n’avons pas été
assez heureux pour voir les parties de la fructification dans tous ses développemens.
Les organes mâles sont bien certainement tels que nous les avons décrits; quant aux
organes femelles, je ne peux répondre que de la forme du calice, de la position de
l’ovaire, de celle des styles et-des stigmates. Sur le plus grand nombre des fleurs,