L ILÆ A S U B U L A T A a23
Etamines : une seule : filet blanc : anthère dro ite , ovale,
biloculaire, s’ouvrant par les côtés : poussière d’un beau
jaune.
Epi femelle ovale, composé d’un grand nombre de fleurs imbriquées,
sans écailles.
Pas de calice.
Pas de corolle.
Pistil : ovaire ovale : style droit, très-court : stigmate en tête.
Péricarpe oblong , strié , coriace , uniloculaire , renfermant
une seule graine.
G raine linéaire, oblonguej terminée en pointe au sommet,
recouverte d’une membrane très-mince.
Fleurs femelles, sessiles, solitaires, situées dans l’aisselle des
feuilles les plus extérieures.
Pas de calice.
Pas de corolle.
Pistil : ovaire oblong, muni au sommet de deux ou quatre
petites dents : style filiforme, très-long : stigmate en tête.
Péricarpe oblong, strié, membraneux, muni au sommet de
deux ou quatre dents aiguës, uniloculaire, renfermant une
• seule graine.
G raine oblongue, terminée en pointe, et recouverte d’une
membrane très-mince, blanche, transparente. •
OBSERVATIONS.
Je dédie ce genre à mon ami, M. A. R. Delile, membre de l’Institut d’Égypte, et
chargé de la publication de la partie botanique de l!ouvrage de la Commission des
sciences et arts d’Égypte.
Le genre Lilæa est très-curieux par les fleurs femelles qu’il présente ; il y en a de deux
sortes, et toutes deux ont des ovaires qui deviennent des graines bonnes à se reproduire.
C’est le premier exemple de ce genre que la nature nous ait offert j usqu’à ce jour. J’ai rangé le
Lilæa parmi lesCipéroïdes, parce que son fruit s’y rapporte 5 mais M. Richard pense qu’il