
prétendus passages par lesquels on voudroit prouver l’identite d’espece
entre deux individus très-éloignés par le plumage : nous croyons que des
connoissànces certaines , à cet égard ne peuvent etre que le résultat
d’observations très-longues, faites dans les lieux même qu’habitent ces
oiseaux; et comment,peut-on décider d’une manière.affirmative sur des
oiseaux étrangers, tandis que ceux qui vivent pour ainsi dire parmi nous,
sont si peu connus 1 ■?
Le Colibri à queue violette a le dessus du corps d’un vert-doré ; les deux
pennes du milieu de sa queue sont entièrement d’un brun-verdâtre doré ; les
latérales sont violettes, avec leur bord extérieur bleu, qui s’élargit
en approchant de l’extrémité qui est blanche. Sa gorge est de même
couleur , et on remarque dans' son milieu une ligne longitudinale
noire, inégale, mélangée de plumes vertes très-brillantes. Sur la poitrine
cette ligne est moins vive et se change en taches grises en approchant du
ventre. Les côtés du cou sont nuancés d’un beau vert.
Le bec est long, arqué, et noir ainsi que les pieds.
Il m’a été communiqué par Dufresne.
» Particulièrement les genres Faleo et Motacilla.
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