
ÿ h i s t o i r e n a t u r e l l e
reflets cuivreux couvre la tête, ses cêtés, la poitrine, le dos, le croupion g
les pennes secondaires, les- couvertures des ailes et des pennes caudales.
Ces dernières et les primaires sont d’un brun violet ; le roux est répandu
depuis la poitrine jusqu’aux couvertures inférieures de la queue, dont
les pennes extérieures sont les plus courtes. Longueur totale, sept pouces
trois quarts; bec dix-Huit lignes, noir , garni à sa base de soies roides
qui sé dirigent en avant (ce caractère appartient à tous les Jacamars);
iris bleu; pieds jaunâtres sur lesquels on remarque quelques plumes
rousses; doigts pareils aux pieds ; ongles bruns; queue arrondie.
Cet oiseau est commun dans les collections.
LE JA C AM A R A GORGE ROUSSE.
P L A N C H E I I.
Dessus du corps vert doré ; gorge rousse ; dix pennes à la queue.
C e t oiseau est regardé comme une variété du précédent. Il est vrai
qu’il habite les mêmes contrées et aies mêmes moeurs; mais comme on
n’a point distingué jusqu’à présent les . sexes dans cette espèce , ne se
pourrait-il pas que la couleur de la gorge en fût le trait distinctif? Ce ne
peut être, selon moi, une variété, puisque ces oiseaux sont aussi nombreux
sous l’une et l’autre couleur. Au reste le plumage de ce Jacamar,
à l’exception de la gorge, ne diffère en rien de celui qui le précède : la
taille, la couleur du bec et des pieds sont les mêmes.
Suivant Pison, on mange ces oiseaux au Brésil, quoique leur chair soit
assez dure. M. Latham (Synop. ) fait mention d’une .variété du précédent
dont la queue a près de trois pouces de plus de longueur , et dont
le ventre est d’une teinte ferrugineuse très-claire. Seules différences qui
existent entre ces deux oiseaux.
De la collection d’Audebert.