
Z r ( a Z Z /v // /Z /r //<"//r.i/K 0 )
LE COLIBRI A TÊ TE NOIRE.
P L A N C H E L X n i .
Vert-doré j plumes du sommet de la-tète et haut du cou, noirs j les deux pennes
extérieures de la queue très-longues.
L’Oiseau-mouche à tête noire et queue fourchue de la Jamaïque. Brisson. — L’Oi-
seau-mouche à longue queue noire. Buifon, Ois. — Black-capped humming bird.
Latham, Synop. Edwards, pl. 34.
C e t t e espèce a été classée avec les Oiseaux-mouches, comme je l’ai dit
dans l’Introduction, par les Auteurs français ci-dessus cités. Linné et
Latham ont eu raison de la placer parmi les Colibris, puisqu’elle a le
bec un peu courbé, comme l’a fort bien observé Edwards qui, le premier,
l’a fait connoître. Elle habite , selon lu i, la Jamaïque : elle se
trouve aussi, dit Latham, dans la Guiane et d’autres parties de l’Amérique
méridionale. Les plumes qui recouvrent la tête et l ’occiput sont
longues , et d’un noir à reflets bleuâtres -, le pli de l ’aile est blanc j
un vert éclatant jette des reflets dorés sur le dessus du corps, et des
reflets bleus sur la gorge , la poitrine, le ventre 5 les plumes de ces diverses
parties sont rangées comme des écailles. Un violet tirant au brun est la
couleur dominante des ailes, de la queue, et prend un ton bleuâtre très-
brillant, selon la direction de la lumière. Longueur totale, neuf pouces
et demi j queue , étagée et très-fourchue 5 les deux pennes latérales outrepassant
la plus longue des-a-utres de plus de fleux pouces15 mandibules,
onze lignes, épaisses à la base, et jaunes jusqu’à la pointe qui est noire $
pieds, de cette dernière couleur.
Cet oiseau est dans le Muséum de M. Parkinson, et a été dessiné à
Londres par M. Syd. Edwards.
Latham décrit, à la suite de celui-ci, un individu du même pays,
qu’on pourroit soupçonner, dit-il, être un jeune de cette race, ou la
femelle qui n’est pas connue. F'oy. Latham, tom. 2 , p. 7^8.
* Buffon dit que ces plumes ne sont barbées que d’un duvet effilé et flottant : c’est ainsi qu’Albin
les a fait figurer. Dans celui que nous donnons d’après nature, les barbes des pennes ne diffèrent
de celles des autres Colibris, qu’en ce qu’elles sont plus longues et moins fermes. Remarquez, comme
le dit Buffon, que la figure qu’en donne Albin est mauvaise ; celle d’Edwards est plus correcte.