
une forme et une coupe extraordinaire : leurs barbes sont très-courtes
d’un côté, très-longues de l’autre et se terminent en demi-cercle. Le
second bouquet parait contraster par sa forme avec le premier 3 les plumes
qui le composent sont plus longues , se courbent avec élégance et joignent
à la richesse des mêmes couleurs, l’éclat du plus beau vert-doré :
elles sont, de plus, remarquables par une raie d’un bleu changeant en
violet qui borde les tuyaux dans toute leur longueur. Parmi ces plumes,
les unes diminuent graduellement de largeur jusqu’à leur extrémité 5 les
autres, par-tout égales, ont leur bout arrondi d’un côté, et terminé
en pointe de l’autre : toutes ont les barbes disposées comme les précédentes
5 mais elles sont effilées, décomposées et n’ont de barbules qu’à
leur extrémité. Enfin, vers l’origine de la queue naissent des plumes longues
semblables aux subalaires de l’Emeraude j elles sont d’un beau noir, et
s’étendent à une certaine distance sur les pennes caudales. Le dos est
pareil à la tête. Les ailes sont d’un noir changeant en violet ou bleu, selon
les divers aspects. Sa queuë est composée de douze pennes , dont les cinq
intermédiaires ont deux pieds trois à quatre pouces, et dépassent de beaucoup
les autres qui sont toutes étagées la plus courte n’a que deux pouces
et demi. Toutes sont larges, et finissent en pointe $ leur couleur en dessus
est d’un beau noir a reflets d’acier poli, et en dessous ce noir se change
en marron foncé. Les pieds sont pareils au bec.
Cet oiseau fait partie de la collection de Dufrêne.