
LE J E U N E COLI B RI . A P IEDS VÊTUS .
P L A N C H E L X r 1 1 1 .
Parties supérieures brunes ; inférieures rousses.
P l u s i e u r s couleurs analogues avec celles que porte , dans un âge
avancé, le Colibri à pieds vêtus ' , ne permettent pas de douter que cet
oiseau ne soit dé la même race : des teintes plus ternes et d’anciennes
pennes caudales d’une nuance différente des nouvelles, me font présumer
qu’on se l ’est procuré, lorsqu’il quittoit la livrée de l’enfance pour se
revêtir delà robe qui caractérise l’adulte.Le brun et le roux dominent sur
le plumage de ce Colibri : le premier règne sur la tête , le dessus du
corps, les couvertures sous-alaires et les pennes des ailes. Cette couleur
ne se présente pas sur toutes ces. parties avec la même nuance ; elle est
foncée sur les oreilles, claire sur la tète, d’un, ton vert-brillant sur le
çou.j le dos, le croupion, et tend au violet sur les pennes. Le roux domine
sur les parties inférieures et les plumes, des pieds5 mais avec une teinte
plus sale sur le ventre, plus claire sur le bas-ventre et les couvertures
inférieures de la queue ; les pennes caudales sont vertes en dessus, d’un
roux v if en dessous, depuis la base jusqu’à la moitié de leur longueur,
ensuite d’un noir violet, et terminées de blanc. Longueur totale, quatre
pouces et demi5 bec, quatorze lignes, noir en dessus.et à sa pointe,
jaunâtre en dessous; doigts, d’un jaune blanchâtre; ongles, noirs.
1 Ce Colibri à pieds vêtus est le Colibri du Brésil de Brisson. Son plumage a aussi de grands
rapports avec le Colibri à ventre roussâtre de Buffon; mais cene peut-être le même, si réellement
ce dernier est plus petit que celui de Brisson, et si son bec n’a que six lignes de longueur.
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