
L é C o l i b r i h u p p é , Trochilus paradiseus (Linné) , habite la
Nouvelle-Espagne, et a été ainsi décrit par Brisson *, d’après la figure
qu en donne Seba (tab. 6 1 , fig. 4). Une belle huppe composée de plumesf
étroites et longues (quelques-unes ont jusqu’à neuf lignes), pare la tête
de cet oiseau dont le plumage est généralement d’un beau rouge, à l’exception
des couvertures et des pennes des ailes qui sont bleues; les intermédiaires
de la queue outrepassent de beaucoup les latérales. Longueur-
totale , huit pouces :et demi ; b e c , treize lignes et demie»
L e C o l i b r i d u C h i l i , Trochilus galeritus» Cet oiseau dont parle
Molina dans son Histoire naturelle du Chili (pag. 21 q ) , a été placé dans
ce genre par Gmelin. Une huppe pourpre orne la tête ; le dessus du corps,
est vert-dore; le dessous aurore ; les ailes et la queue sont brunes.
L e p e t i t C o l i b r i d e l a . G u i a n e , Trochilus exïlis (Gmelin).
Nous devons la connoissance de cette charmante' espèce à Bancroft
(Humming-bird o f a black colour, Guian. 166). C’est la plus petite de
ce genre. Sa longueur est d’un pouce et demi anglais, et son poids souvent
au-dessous de cinquante grains; le bec est noir, un peu courbé à son
extrémité et long de six lignes ; une petite huppe verte à sa base, d’un
or éclatant à son sommet, fait l’ornement de la tête ; un brun verdâtre à
reflets d’un rouge brillant couvre le corps, et un beau noir teint les ailes
et la queue.
L e B r i n b l e u , T r o c k i lu s c y a n u r u s (Gm.), est encore un des oiseaux
de Séba ( 1 , p. 84 , t. 5i , fig. 17 .), qu’il faut voir en nature pour juger
quelle est son espèce. Sa patrie, dit-on, est l’Amérique. Cet individu .seroit
un des plus grands Colibris; car sa grosseur est celle du Bec-figue , et sa
longueur de huit pouces trois lignes. Son bec a quinze lignes de long ; le
front, le tour des y e u x , la gorge et le dessous du cou sont bleus ; un vert-
clair est répandu sur le reste de la tête et du cou, le croupion, les pennes,
les couvertures des ailes et de la queue : il est foncé sur les pennes de cette
dernière et le dos; un cendré gris couvre la poitrine et les parties subsé*
quentes ; la queue est étagée , les deux pennes intermédiaires, qui sont
plus longues que les latérales de deux pouces quatre lignes, sont d’un très-
beau bleu ; bec et pieds noirs : telle est la description qu’en fait Brisson.
( V^oyez la note ci-après).
L e C o l i b r i b l e u , Trochilus venustissimns (Gm.).L’oiseau donné
Comme les couleurs et les mesures indiquées par cet Auteur sont prises sur un oiseau figuré