
L E H Ü P E C O L MA L E .
P L A N C H E X L I X.
Téte huppée ; faisceau de plumes d’inégale longueur sur chaque côté du cou; bande
transversale d’un blanc jaunâtre sur le croupion.
Le Hupecol. BufF. Ois. — Trochilus omatus. Gmelin.
J u s qu’a présent on ne connoît pas, dans ce genre, un plus bel oiseau.
Sa tête est ornée d’une huppe rousse, et son cou de plumes longues,
étroites, et élargies à leur extrémité, qui, vues dans un certain jour,
brillent d’un vert éclatant et à reflets dorés. L ’oiseau les relève en les
dirigeant en arrière. Dans l’état de repos elles sont couchées sur le cou.
Buffon ne lui en donne que sept à huit : le nombre n’étoit pas complet
dans l’individu qu’il a décrit, et l’étendue de six à sept lignes qu’il donne
aux plus longues le prouve ; car la plus longue a onze lign e s , les deux
suivantes neuf , et toutes les autres vont en diminuant jusqu’aux deux
dernières, qui ne dépassent presque pas les autres plumes du cou, mais
qu’on distingue aisément par leur forme et leurs reflets. Buffon dit que
ces plumes se relèvent ainsi que la huppe, lorsque l’oiseau vole.
La grandeur de cet .oiseau est de deux pouces sept lignes ; les ailes
dépassent les trois-quarts de la queue ; le bec est roux à sa base, noir à
son extrémité, et couvert de plumes jusqu’au quart de sa longueur, qui
est de six lignes ; le front est d’un vert brillant, la huppe d’un roux très-
vif, l’occiput et le dos d’un brun-vert doré ; les plumes du croupion et
les couvertures de la queue sont brunes à l’extérieur, et rousses à
l’intérieur ; les pennes d’un roux obscur bordé de brun ; les petites plumes
qui entourent et couvrent le bec, la gorge et la poitrine, d’un vert très