
LE PROMEROPS OLIVATRE.
P L A N C H E H.
Olivâtre; queue composée de douze pennes d’égale longueur ; ailes brunes.
C e t oiseau n’a pas encore été décrit, du moins parmi les Promerops,
auxquels je crois devoir l’associer d’après son caractère physique, le bec
étant arqué, pointu, et le doigt extérieur joint à celui du milieu ,' presque
jusqu’à la première articulation Cependant, si l’inégalité dans la
longueur des pennes caudales était un caractère générique des Promerops
, il faudrait classer autrement cet oiseau qui diffère aussi des Huppes
par le nombre de ces pennes, et par des pieds plus longs. Quoiqu’il paroisse
avoir de l’analogie avec les Grimpereaux, le caractère tiré des
doigts ne permet pas de le confondre avec eux. Il l’éloigne de même des
Guêpiers dont les pieds sont d’ailleurs plus courts.
L ’individu que je décris a été apporté par un des Naturalistes qui ont
fait le voyage autour du monde pour chercher Lapeyrouse : l’on m’a
assuré qu’il venait d’une des îles de la mer Pacifique.
Cet oiseau, de la grosseur du précédent, a sept pouces de longueur;
son bec brun a dix lignes; deux taches jaunes prenant naissance près des
mandibules, passent sous les yeux, et les débordent un peu. La tête et
toutes les parties supérieures du corps sont olivâtres; la même couleur
Couvre les inférieures, mais avec une teinte jaune qui s’affaiblit tellement
sur le bas-ventre, qu’elle devient presque blanche ; les pennes de la queue
sont brunes et bordées de jaune olive, ainsi que celles des ailes. Les pieds
sont gris.
Du Muséum d’Histoire naturelle.
On a vu dans les caractères génériques que c’est un de ceux donnés par Latbam.