
22 H IS T O IR E N A T U R E L L E D E S P R O M E R O P S .
cap. 61.) Elle a la tête, la gorge, le cou et les ailes variés de cendré et
de noir, le reste du corps jaune, le bec grêle, noir, arqué, très-pointu,
les pieds cendrés. Cet oiseau vit de graines, d’insectes, et habite les contrées
les plus chaudes du Mexique. Son chant n’est pas agréable , et sa
chair nullement recherchée.
F IN DES PR OM E R O P S E T DU TOME PR EM IE R DES O ISE A U X DORÉS
‘ OU A REFLETS MÉTALLIQUES.
TABLE GÉNÉRALE
DES MATIÈRES.
C O L IB R I S E T O IS E A U X -M O U C H E S .
-A. d u l t e . Caractère distinctif d’un Adulte, pag. 7 8
A m é t h i s t e ( l’oiseau moucbe ). Décrit par
Buffon , comme espèce nouvelle. A de grands
rapports avec le Rubis dont il paroît être une
variété. Sa.description,, • n 5
A r a i g n é e a v i c u l a i r e ( ! ’ ) . Attrape les
B a r b e s d e s p l u m e s (les). Sont composées,
' comme la plume , d’une tige et de barbules. Les
barbes des plumes brillantes n’ont de barbules qu’à
leur base ; le reste est nu, cylindrique , lisse et
tres-poli, 7. La forme cylindrique n’est qu’en
• dessus ; en dessous, elles sont creusées en gouttière.
La tige dans la partie lisse est du double
plus grosse , 8. Les barbes des plumes du Martin
pêcheur , n’ont de barbules qu’à leur base et
à leur extrémité. Parmi les plumes brillantes , il
en est qui en sont totalement munies ; telles que
; les plumes bleues des ailes du Geai d’Europe ;
mais elles sont courtes et ne peuvent être apper-
eues que lorsqu’une barbe est séparée des autres.
Celles des plumes vertes de certains perroquets
ont leur tige séparée et laissent voir les barbules ;
mais leur couleur est matte, ce qui en tempère le
brillant, ibid. Celles des plumes du Cotinga vert
n’ont point d’aspérité ni de particules saillantes, g.
Celles qui ont des couleurs métalliques sontmunies
de barbules dont l’aspect annonce la dureté, ibid.
Les barbes des plumes dorées du Coucou-doré
d’Afrique, ont des barbules entièrement colorées.
Celles des plumes du Paon sont entièrement colorées
de vert-doré , mais les barbules sont convexes.
Dans le Jacamar les barbes sont plates ; les
•effets de la lumière font paraître leur tige tantôt
saillante et tantôt enfoncée ,10 . Celles d e s plumes
du Cerlhia Senegalensis , ont des barbules
tr è s - g r o s s e s , d’inégale longueur , et fortement
marquées de points enfoncés, ibid. Celles des
plumes de la gorge du Rubis-topaze , ont la tige
vers la base de la plume , grêle, terminée en
pointe , et munie dans toute sa longueur de
barbules noires , longues et trè s-fin es ; celles de
l’autre partie sont colorées à leur extrémité de
l’or le plus pur ; les barbes de ces p l u m e s sont
munies d’une longue tige ; les barbules de sa
C a r a c t è r e s g é n é r i q u e s . En quoi ils consistent
dans les Oiseaux-mouches et les Colibris.
L’on en fait deux genres. Ce qui distingue l’un
de l’autre. Cette distinction est difficile à saisir
dans quclques.êspèces , *4» 4y
Oiseaux-mouches et suce leur sang. Forme de
son nid. Est toujours en guerre avec une espèce
de Fourmi qui la tue, . • ia
A r l e q u in (le colibri). Espèce nouvelle décrite
par Lalham. On ignore le pays qu’elle habite) Sa
description. A une variété, xa3
première moitié sont longues et semblables à des
poils tres-déliés ; mais la partie colorée a les
barbules plus larges extrêmement denses et d’un
tres-beau poli, ibid. Elles sont profondément creusées
en gouttière , et présentent à la lumière
une surface concave , semblable à celle d’un r<£
verbère. Effets de la lumière sur ces plumes.
Couleurs changeantes qui en résultent, 11. Les
barbes des plumes dorées des Colibris sont profondément
échancrées à leur extrémité ; le bout
de K ° « est de'nué de barbules, ressemble à un
pod delie, et se termine par un petit renflement,
Celles des plumes du Colibri-topaze sont
terminées en forme de lance, et ont une bar-
bule qui dépasse les autres , ibid. Celles de la fe-
nielle ont les dernières barbules blanches , ia
LES (les)- Sont des parties très-fines et très-
dehees qui garnissent les tiges des barbes, comme
celles-ci garnissent les tiges des plumes. Celles
qui ont des couleurs métalliques sont dures
larges dans toute leur longueur , et paraissent
tronquées à leur extrémité. Vues au microscope
on apperçoit sur leur surface une file de points
tres-lumineux et enfoncés, 9. Celles des plumes
du Paon sont convexes, 10 . Forez Ba r b e s
P l u m e s , C o u l e u r s .
B ES 0 1 s e a u x-m oucHEs(le) ,a une forme
différente de celui des Colibris , 14. En quoi il
dillere , ibid. Il est des espèces où la différence
est tres-peu prononcée, /
B r i n - b l e u (le) , n’est point un Colibri, i 3. Sa
descnpuon, , 2<j-
B r i n - b l a n c (le). Description de ce Colibri, 3 7 .
La femelle est privée de deux longues plumes à la
queue. La longueur de son bec et son plumage
varient, 38. Le jeune mâle diffère des adultes
ibid. Sa description, 3^
c
C a s s 1 q u e s (les). Ont les plumes brillantes, 7
C h a s s e . Manière de la faire aux Oiseaux-mouches
et Colibris ; le sable , l’eau , le plomb gâtent leur
plumage. L’explosion de la poudre suffit quelquefois
pour les faire tomber. Le filet nommé toile