
S’il en esL ainsi, ce sont les seuls, avefc le Colibri du Chili, qui aient du
jaune dans leur .plumage*
L e V e r t p e r l é 1, Trochîlus dominions (Linné), est un jeune de
la race du Hausse-col vert de Saint-Domingue. D’après mes observations
dans cette île., je regarde aussi le Plastron blanc (pl. 16 de cette Histoire)
comme un jeune de la même espèce*
L é C o l i b r i a c o l l i e r r o u g e , Trochilus leucurus (Linné),
décrit pour la première fois par Edwards (pl. 256) , se trouve , dit-il, à
Surinam. Il a quatre pouces et demi de longueur ; le bec long de treize
lignes, noir vers sa pointe, et moins foncé vers sa base ; les pieds blanr
châtres ; le dessus du corps, la gorge, la poitrine , les petites couvertures
des ailes d’un vert brunâtre à reflets cuivrés et dorés ; un demi-collier
rouge au bas du cou ; le ventre, les couvertures inférieures de la queue
d’un blanc gris; les ailes d’un pourpre foncé; les pennes intermédiaires de
la queue pareilles au dos,; les autres blanches, et un peu nuancées de
brun à leur extrémité.
L e C o l i b r i t o p a z e (pl. 2 de cette Histoire) a deux variétés 3.
L ’on distingue la première par plusieurs plumes blanches éparses çà et là ,
dessus et-dessous le corps. J’ai vu un mâle et une femelle ainsi variés. La
deuxième a la gorge d’un vert très-brillant, sans aucuns reflets dérouleur
topaze ; la poitrine, le ventre sont d’un beau rouge-doré , ét les couvertures
inférieures de la queue d’un vert à reflets dorés : généralement tout
le plumage est éclatant. Le Colibri topaze, dit Sonnini , se plaît sur le
bord des rivières, a le vol de l’hirondelle, se repose sur les branches
sèches, et porte les deux longues plumes de la queue toujours croisées.
Gmelin a classé, parmi les Colibris, trois oiseaux, sous la dénomination
de Troch. gularis 3 fulpus 3 varius s qui doivent être exclus de ce
genre. Le premier se trouve dans l’Inde ; e t, comme on sait, les Colibris
n’habitent que l’Amérique. Les deux autres ayant, dit Gmelin lui-
même , douze pennes à la queue , portent un caractère qui n’appartient
pas a ce genre, mais à celui des Grimpereaux, dans lequel je les ai
rangés, ainsi que ceux des mêmes contrées décrits par Brisson, sous les
noms de Colibris et Oiseaux-mouches.
'* Il me semble que Bufifon ne l’a décrit que d’après Brisson. Néanmoins il dit qu’il est un des plus
petits, et n’est guère plus grand que l’Oiseau-mouche huppé. Il y a erreur dans ses proportions: car
Brisson lui donne, a v e c raison, quatre pouces deux lignes, et l'Oiseau-mouche huppé n’a que trois
popce?.
* y oyez ce que j’entends par l’application du mot variété, t . a , p. ia des Oiseaux de Paradis.
F IN DU SU P P LÉM EN T A U X CO L IBR IS .
J A CAMA RS
HISTOIRE NATURELLE
DES JACAMARS.
Par L. P. V IE IL L O T .