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86 I’O IU E S D'AUTOMNE,
i|uol(jinT'ois légèiTiiieiU ondulées dans leur conloin-, reloinbaiU un |ieu sur des
pélioles longs, forls e l borizontaux.
S tip u le s assez longues, linéaires très-étroites, prcisquc lllifornies et liiie-
nienl aiguë.s.
F eu ille s s tip u ia ir e s bicii fréquentes.
Boutons a fru it gros, coLiiqucs-alloiigés, iieii renllés ct irès-légéreinciil
étranglés à leur base, aigus à leur sommet; écailles d ’un marron rougcâlre
lei-ne et largcmeut recouvert de gris blancliâtrc.
F leu r s Irès-peliles ; pélales ovales, uu peu cliiflonnés, eiu ièrcmciu blancs
avant et après rc|)anouisscincnt; divisions du calice longues, étroites, liiie -
mcnt aiguës et reflécliios en de.s.sous ; pédicelles très-coiii ts, irès-grêlcs, nii
peu duveteux.
F e u ille s lies p ro d u e lio n s fru it iè r e s plus grandes, pins allongées, plus
éiroites que celles des pousses d ’été, sc terminant eu une [lointe longue, le
plus souvent [lianes on peu repliées, bordées de doms lincs, aiguës et recourbées,
assez bien souteuucs sur des pélioles courts, grêles c l roides.
(la ra c té r e Maillant dc l ’a rb re s loulcs les feuilles bordées de délits profondes
et recourbées et toutes peu repliées sur leur nervure médiane.
Fru it moyeu, sphérico-cylindrique, sensiblement aplati à ses deux pôles,
ordinairement uni dans son contour, atteignant sa plus grande épaisseur à [leu
[irès au milieu dc sa hauteur ; au-dessus e l au-dessous de ce point, s'arrondissant
[iliis ou moins brusquement jiar des courbes presque également convexes,
soit du côté de la queue, soit du côté de la cavité de Toeil.
P e a u assez fine, mince et cependant un peu ferme sous le couteau,
d ’abord d ’uu vert gai, que Tou aperçoit ordinairement très-peu, car il est
presque e iu iciem ent recouvert d ’une couche dc rouille épaisse d'uu brun
rougeâtre, sur laquelle les points sc burinent en creux et sont cernés dc la
même couleur [ilus intense. A la malurité, oc tob r e , le vert fondamental
passe au beau jaune-citron, la rouille s ’éclaircit ct se dore, ct le côlé du soleil
[ireiid uiic teinte rouge semblable à celle de la peau dc grenade. On
remarque aussi assez souvent quelques traces verdâtres dans la cavité dc Toeil.
CEil petit, presque fermé, à divisions très-courtes, brunes, réflécliies cn
dedans, très-souvent caduques, placé dans nue cavité cn forme d ’entonnoir,
large et plus ou moins profonde.
« u c u c coiii lc, im peu épaisse, ligneuse, uu pou courliéo, dc couleur bois,
implantée nn peu obliquement dans une cavité très-large ct profonde.
fh o i r d ’uu blanc nn peu jaunâtre, fine, serrée, un peu grenue, stiflisanle
en eau rielicmcnt sucrée, vineuse ot parfumée.
COLMAR D’ARENRERG
[N“ / |2]
CoJKjri's pomologique de France.
Album de pomologie. Iîivort. Tome II, p a g e ;10ü.
Annales de pomologie belge. De Iîavay, 185ô. P ag e o.
¡.es Quarante poires. De Moiitili.et. J'age 33.
The f r u i t M a n u a l. Uobebt Hogg, 1867. P ag e 275.
The f r u i ts and the fru it-ire e s o f America, D o w n i n g , 1864. Page 570.
PO IR E D’ARENBERG
Ja rd in f r u itie r d u Muséum. D e c a i s n e .
AR ENB ERGS GOLMAR
lUustrirtes Handbuch der Obstkunde. J a h n . Tome II, page 313.
P r o b a b lem e n t o b t e n u p a r V A N M O N S '.
Arbre d ’uiic végétation toujours contenue, soit sur cogna.ssier, soit sur
franc. Sur Tuii ot l ’autre sujet, le fuseau semble être sa forme type; sur
franc, il foiiriiit une végétation suffisante à Tétablisseincnt dc petites pyi'aiiii-
des, el son fruit prend nn moindre volume, dont la diminution est coiiipcnsée
[lar une [ilus grande finesse ct plus dc douceur dans sa chair, sujette à contracter
trop d ’àprelé. Sous toutes formes et en toutes circonstances, la taille
conrlc peut seule lui convenir.
l'a r ic té h multiplier dans le jardin fruitier pour sa grande fertilité ct le
lieau volume dc son fruit, admis dans les classements des [lomologislcs les
[iliis sévères, c l dont cependant la qualité est souvent intermittente. Elle convient
[leu an grand v e rg er ; sa végétation y est insiiffisanle ct scs récoltes
trop cbancenses. Ec sol où le maximum dc mérite de son fruit [icut être
atteint, est celui où il acquiert uu volume nonnal et non des proportions
quelquefois monstrueuses sous lesquelles sc cache une chair grossière, saturée
d ’une eau abondante, mais par trop âpre.
D E S O n i P T IO N
R am eau x ti’è s-forls, bien unis dans leur contour, remarquablement épaissis
à leur sommet, à entre-noeuds courts c l égaux, d ’un brun verdâtre teinté de
_ 1 II e st r e c o n n u q ue la va rié té p o r ta n t d a n s le C a talogue dc V a u i t ia i s , 1S23, le iiuiii de
Kavtoiîc!, e st la iiiènie que c e lle a la q u e lle l'ui donné depuis le nom dc C o h n a r d ’A rcn b e rg ,
qui a ]n'évaUi. M . C anm s c l, chct' de s p ép in iè re s du M u séum d c P a r is , qui la ra p p o rta , ve rs
183Ü on 1 8 3 7 , d u d om a in e d ’iiv c r lé , a p p a r lc n a n t au d uc d 'A rc n b c rg , s e ra it l'a u te u r de cette
de rn iè re d édic a c e . Le n om de Kartoffol, ou en fra n ç a is P o ire p om m e dc te r r e , q u ’e lle re ç u t
p rim itiv em e n t, s ’c x p liq u e r a itp a r la form e épa isse et b osselée d e son fru it, so u v en t aussi pre sque
en tiè rem e n t r e c o u v e rt d ’un e te inte grise c t te rreu se .
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