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58 POIHIÎS D’AI'TOM M'.
vure médiane e l tombant mollement sm- des pétioles longs, forls, flexibles et
horizoïUaux.
S t ip u le s (le moyenne longueur, exactement filifonnes.
F e u ille s s tip u ia ir e s rares.
B o u lo n , à fru li coniipies-alloiigés, aigus, étranglés à leur base; écailles
lisses, tl un marron brillant, un peu maculé de gris blanchâtre.
F leu r s inoyennes; pélales ovalcs-allongés, aigus, entièrement blancs avant
et après 1 épanouissement; divisions du calice courtes et aiguës, réllécliics en
dessous; pédicelles courts, grêles et un peu duveteux.
F e iiiiir s d e s p ro d u e lio n s fru itiè r e s de grandeurs Irès-inégales, quelques-
unes beaucoup plus allongées, plus élargies, moins atténuées à leurs deux
extrémités que celles des pousscs d ’été, se terminant subitement en une poinle
courte et bordées de dents très-peu profondes, les unes planes, les plus grandes
creusées en gouttières, toutes mal soutenues sur des pétioles longs, de moyenne
force, étalés.
Caracl«ro s a illa n t dc l’a rbre : teinte générale du feuillage d ’un vcrt
sombre; tous les pétioles fléchissant par le poids de leurs feuilles.
Fruit moyen, un peu cylindrique, allongé, Inen uni dans son conlour,
atteignant sa plus grande épaisseur un peu au-dessous du milieu de sa hauteur;
au-dessus de ce point, s ’atténuant très-lentement, par une courbe très-légèrement
convexe, en une poinle un pou longue, liien épaisse et largcmeut
tronquée; au-dessous du même point, s ’altémiaiu par une courbe plus courte
et uu peu plus convexe, pour s ’arrondir ensuite brusquement autour de la
ravité de l’oeil.
P e a u un peu épaisse et ferme, d'abord d ’un vert bien décidé, semé dc
points gris brun, nombreux, peu larges et bien arrondis : on n ’aperçoit du
reste que très-peu de ce vert; il est eu grande partie recouvert d ’u n e ‘rouille
brune et line à travers laquelle il fait transparent, de manière à lui donner cet
aspect bronzé, d ’où lo nom du fruit. A la maturité, o c to b r e , le vert fondamental
ne jaunit pas, mais s ’éclaircit seulement très-peu eu jaune, et le côté
du soleil se distingue |)arce que la rouille, plus concentrée, conserve plus
longtemps son ton verdiitre, et quelquefois s’illumine d ’un peu de rouge sur
lequel les points grisâtres sont larges, nombreux, serrés et inégaux.
OJU petit, à divisions caduques, placé dans une petite cavité régulière.
Queue courte, forte, d'un brun noirâtre, un peu épaissie à sa base, insérée
perpendiculairement ou un peu obliquement dans une cavité large, pas très-
profonde, un peu irrégulière dans ses bords.
Cbair d ’un blanc légèrement verdâtre, assez fine, beurrée, abondante eu
eau sucree, vineuse, rafraîchi,ssante, si elle est consommée lorsqu’elle est
encore uu peu cassante, sinon le centre du fruit mollit avant que sa partie
extérieure ait cédé sous le pouce ; consliluaiil alors un fruit vraiment de premiere
qualité, mérite qui lui est refusé par les personnes qui ne le dégiislciit
pas à profios.
PO l l l l î S D'AI ÏOMNl i .
ALEXANDRINE DOUILLARD
[N" 2 8 ]
Congrès pomologique de France.
Annales de pomologie belge. I)k I.ibon d’Airoi.es, 1854. Page 41.
Callare du po irier. Ciiaut.es Iïai.tf.t . Page 58.
D’a p r è s M. de L iro n d ’A iro le s , o b te n u e p a r M. DOU IL LARD , a r c h it
e c t e à N a n te s (L o ire -In fé rie u re ), P r em i e r r a p p o r t e n 1849.
Arbre d ’iiiic végctalioii Suffisante sur cognassier et modérée sur franr. Sa
fertilité est presque aussi précoce sur l ’un et l'autre sujet; aussi le franc doit-
il êlre préféré pour les grandes formes. La forme pyramidale est sa forme iia-
liircllc. Il convient .iiissi pour la haulc lige, mais seulement dans les localités
abritées, son fruit ne résislaiil pas bien aux grands vents.
Variété à miiltipiiei’ Surtout dans les jardins fruitiers; toutefois après avoir
consulté l'action des influences locales sur la qualitéde son fruit, toujours beau
et aliondaiit, mais tantôt médiocre, tantôt excellent, suivant le sol ou le
cliiiial.
DESCIUPTION
Rameaux d ’uli vert liruii recouvert d ’une pellicule grise, uu peu coudés
aux cnlre-noeiids, qui sont courts ; lenticelles grisâtres, larges, plutôt allongées
qii’arroiidies.
B ou lon s b b o is gros, coiliques-épais, reiiflés à leur m ilieu et obtus â leui
sommet ; écailles d ’im marron clair, presque eiitièrcmcnt recouvert de gris
blanchâtre.
P o u s se s d ’é lé asscz fortes, d ’un beau vcrt décidé, couvertes â leur sommet
d ’un duvet blanc très-court, peu serré.
F e u ille s d es p o u s s e s d’é lé grandes, ovales-élargies, atteignant leur
plus grande largeur près de leur base, s ’attciiuant ensuite sensiblement iiour
se terminer en une |iointe longue, repliées sur leur nervure médiane ol souvent
arquées ou contournées, paraissant plutôt grossièrement crénelées que dentées,
soutenues horizontalement sur des pétioles longs, peu forts, redresses.
»iiipuics très-iongues, linéaires, étroites.
F e u ille s s iip ii la ir e s fréquentes.
B o u lo n s il fr iiii moyens, courls, obtus, presque sphériques; écailles d’un
marron clair, nuancé de marron plus foncé, très-peu maculé de grisâlre.
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