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P o u s se s d’é té peu fortes, peu flexueuses, d ’uu vert-jaune, colorées de
rouge à leur sommet longtemps duveteux sur une assez grande partie
de son étendue.
F eu ille s d e s p o u s s e s d’été petites, ovales OU obovales-ellipüques, se
terminant irès-brusqucraent en une pointe extraordinairement courle et aiguë,
plus ou moins creusées eu gouttière et non a rq u é e s, bordées de dents
fuies, peu profondes ct peu aiguës, peu soutenues sur des pétioles longs,
très-grêles et flexibles.
S tip u le s de moyenne longueur, cn alênes fmemcul aiguës et très-caduques.
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F e n illc !9 s t ip a la ir c s rares.
B ou lon s A fru it assez gros, presque ovoïdes, à pointe assoz allongée et
aiguë; écailles intérieures d ’un fauve un peu rougeâtre, les exiérieures largement
bordées de blanc.
F leu r s moyennes; pétales obovales-élargis, subitement atténués â leur
extrémité, onduléset chiffonnés, un p eu roses avant l’épanouissement ; divisions
du calice de moyeime longueur, presque annulaires ; pédicelles de moyenne
longueur et de moyenne force, peu duveteux.
F eu ille s d es p rod uc tion s fru it iè r e s UU peu plus grandes que celles
des pousscs d ’été, ovales, quelques-unes un peu plus étroites, s’atténuant peu
promptement pour se terminer assez régulièrement en u ne |)oiiitc peu longue,
peu repliées, et ordinairement largement ondulées, b o rd é e s'd e dents très-
fmes, très-peu profondes, quelquefois à peine appréciables, très-mal soutenues
sur des pétioles très-longs, extraordinairement grêles et flexibles.
Carartérc s a illa n t dc l ’a rb r e ! t e i l l tC g é n é r a l e d ’u l l VCl'l g a i ; tOUleS
l e s f e u i l l e s p e t i t e s ; t o u s l e s p é t i o l e s longs o u t r è s - lon g s, r e m a r q o a b l c m e n l
g r ê l e s et f l e x ib l e s .
F ruit moyen, piriforme-ven ru, uni dans son contour, atteignant sa plus
grande épaisseur bien au-dessous du milieu de sa hauteur ; au-dessus dc ce
point, s ’atténuant promptement par nue courbe d ’abord convexe, puis en.suile
sensiblement concave en une pointe un peu lo n g u e , maigre et aiguë;
au-dessous du même point, s ’arrondissant brusquement pour sc terminer
d ’une manière bien régulière autour de l’oeil.
P e a u uu peu ferme, d ’abord d ’uu vert gai semé dc très-petits points gris
brun, peu apparents ct qui se confondent sous un réseau très-serré d ’une rouille
fme d e là même couleur, se condensant un peu, soit vers la base de la queue,
soit dans la cavité de Toeil. A la malurité, nu de sep tem b r e , o ctob re, le
vert fondamental passe au jaime-paille, qui se dore ou se lave d’un soupçon de
rouge du côté du soleil.
OEil très-grand, ouvert, placé dans une dépression qui ne le contient pas
entièrement.
Qaeuc longue, élastique, épaissie à son p o iiitd ’attache au rameau, souvent
courbée, semblant former la continuation de la pointe du fruit.
Ch.-tir blanche, fme, bien fondante, abondante en eau légèrement sucrée,
sans parfum bien prononcé, mais cependant bien rafraîchissante et réellement
agréable, constituant un fruit de première qualité.
BEDRRÉ MONDELLE
[N- 70]
D ic tio nm ir e de -pomologie. Andké Leroy. Tome I, page 397.
Origine inconnue i .
Arbre de la plus belle végétation sur cognassier, aussi vigoureux sur ce
sujet que sur franc, propre à la forme pyramidale, à coudiliou de ne pas
allonger trop promptement ses branches de charpente trop faillies pour supporter
d ’abondantes récoltes. L’application à im treillage peut parer à ce défaut,
et la dépense est largement compensée par le nomlire et la beauté de
ses fruits, gagnant encore en qualité par une exposition plus ouverte a l ’air
et à la lumière.
Variété à multiplier dans le jardin fruitier et dans le verger. Son arlire est
vraiment élégant dans sa tenue, rustique et fertile, e l son fruit, bien sain, de
bonne apparence, mérite une place distinguée parmi les bonnes poires d ’automne.
U E S C H i r T I O N
R am eau x peu forts, très-allongés et fluels à leur sommet, vers lequel ils
sont un peu anguleux, à entre-noeuds longs, d ’un vert jaunâtre du côté de
l ’ombre, plus len ie et très-légèrement teinté de rouge du côté du soleil; lenticelles
petites blaiicliâtrcs, aSsez nombreuses et apparentes.
Routons à bois m o y eiis, coniques-allongés et bien a igu s, à direction
écartée du rameau, soutenus sur des supports saillants, surtout par leurs côtés,
dont les arêtes se prolongent cependant d ’une manière obscure; écailles
d’uu marron rougeâtre, foncé et brillant, les extérieures bordées de gris
argenté.
P o u s se s d ’é t é peu fortes, bien allongées et irès-effilées à leur sommet,
vertes à leur base, teintées légèrement de rouge à leur sommet presque lisse.
F e u ille s d e s p o u s s e s d ’é t é moyennes, tantôt presque elllptiques-élargies,
‘ M. Leroy, oriinairement si bien renseigné, constate seulement que M. de Bavay fut le
premier propagateur de cette variété. .
Ferait-elle, sous ce nom, double emploi avee quelque antre pourvue d nn état cml parlai-
tcmcnt en règle? Je n’ai pu acquérir de plus grande certitude a son égard que cette dc sa différence
avec les nombreuses variétés de poiriers que je possède. Je serais heureux de recevoir
sur elle des renseignements positifs a transmettre aux lecteurs du Verger.
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