l i i .
i i
’ li i
' 1 t II
Z e I l / y e / '
F. Verna, Pi ml. ■ fmp-lsr.ote rue dee Bouhn^
11. FIGUE D'ALENÇON 1 2 . DOYENNÉ BLANC LONG.
POIRES D ’AUTOMNE 25
FIGUE D’ALENÇON
[N» l'IJ
Congres pomologique de France.
A lb é n de Pomologie. Bivokt. Tome IV, page lüU.
The fr u it i la n u a l. l\OBEi\t IIogg. 1862.
F IG U E
.1 C iiid e to the-Orehard. Lindley. 1831. Page 381.
Pomologie de la S e in e -In fé r ieu re . P h é y o s t. Page 115.
J a rd in fru itie r d u M u séum . Decaisne.
The ame rican f r u it cu ltu rist. Thomas. 1863. Page 228.
Los rciiseigneinciits donnés p a r M. LÉON LE GL'AY, d’Alcnoon, à M. DECAISNE font
supposer que c e lle varié lé a élé ohlcnue i! y a près de q uaraiile an s dans u n e pcpi-
nièi'C ap p a rlcn an t à M. Lecomle-Morlcfontainc, commune de Cussay, près Aleiiçon
(Orne) (1).
A rb re (l’une bonne vegetation régulière el motlérce sur cognassier;
aussi peut-il sur ce sujet se plier à toute.? formes; sa taille doit êlre courte
pour déterminer la sorlie de toutes les pousses destinées à former des
liroductions fruitières, mais ces petites branches une fuis obtenues sont
d’une conservation facile; elles sont peu disposées à s’allonger et portent
abondamment du fruit pendant un temps assez long. Dans les sols cliauds,
plutôt calcaires que siliceux, il peut êlre élevé en baule-lige sur franc, et
son fruit devient ainsi d’une grande qualité, surtout si la constitution
sèche du climat préserve sa peau délicate des taches déterminées par une
végétation cryptogainique auxquelles elle est sujette et qui font contracter
à sa chair un goût fort désagréable.
V a rié té à (iropagcr dans le petit jardin en prenant les prccaulions de
culture et d’abri là où elles sont indiquées, et dans le grand verger partout
où elle peut trouver les conditions nécessaires à la qualité de son
. Alençou est situé su r les bords d e l à Sa'rthe, e l l e nom de Bonnissime de la Sarthe
nié assez communément à la varié té qui nous occupe p ourrait confirmer c e tte opi-
1
(Ion
nioli sur
Figue de
son o rig in e . Aussi n’a i-je pas cru devoir lui donner pour synonyme la poire
Duhamel, variélé qui date de près d’un siècle et qui est sans doute la nicnie
que la poire Figue de Hollande, do Diel e t d ’Oberdicck, qui mûrissent à u n e époque trop
difîérenle de celle ju sq u ’à laquelle p eu t se conserver le fru it de la F igue d ’Alençon. Je
suis cependant frappé de c e rtain s rapports de ressemblance avec n otre poire Fig u e que
contieiment les descriptions de ces a u te u rs , e t je n’ose encore conclure à l’existenc e de
deux variétés différentes de poires F igue. i