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6ü l'O llU Î S DAtJTOMNIi.
N tip iiie s moyennes, lancéolées.
F cn lltc s s t ip u ia ir e s fl'équClUes.
Bou lon s A fruit moyciis, coiiiques-aigus, légèrementélranglés à leur base;
écailles lisses, d ’un marron noirâtre uu peu maculé de gris blanchâtre.
Firu r s pi'csque moyennes; pétales ovales-arrondis, un peu atténués à
leur sommet, d ’uu rose vif avant l’épanouissement; divi.sious du calice de
moyenne longueur, élargies, recourbées eu dessous; pédicelles de moyenne
longiioiir, forts, peu duveteux.
Fc iiiiic s d e s p rod ue lion s fru it iè r e s asscz grandes, ovales, bien planes,
bordées de dénis fines et peu profondes, bien soutenues par des pcliolcs
grêles, de moyeime longueur, redressés.
C a r u e t é r e s a i l i a n t d e l ’a r b r e : tOUlCS les feuilles des productions fruitières
exactement planes.
F in i t moyeu, turbiné-piriformo, court, ventru, bosselé dans sou contour,
alteignaut sou plus grand diamètre peu au-dessous du milieu de sa hauteur;
au-dessus dc ce point, s’atténuant par une courbe concave, irrégulière,
eu une pointe peu longue, largement épaisse et largement tronquée; au-
dessous du luême point, s ’atténuant promptement par une courbe peu convexe,
puis s ’arrondissant brusquement autour de la cavité de l ’oeil.
P o a ii assoz fine, mince, ferme, d ’abord d’uu vcrt pâle, blancbàlre, semé
de points d’uu gris vert, très nombreux, serrés, également espacés et très-peu
apparents. On trouve aussi une tache d ’une rouille brune sur le sommet du
Iruit et dans la cat ilé de l’oeil. A. la maturité, n o v cm b r e e t d é c em b r e , le vert
fondamenlal passe au jaune-citron, qui se dore et se lave d ’un peu de rouge du
côté du soleil, où les points deviennent d ’une couleur fauve foncée.
OEil grand, d cm i-ou v cri, à larges divisions brunâtres, scarieuses, dressées,
placé dans une cavité large et profonde, en forme d ’entonnoir e l dont les bords
se divisent eu légères côtes (pii se prolongent d'une manière uu peu .sensible
sur la liauteur du fruit.
Qiii-ttc assez longue, grêle, ligneuse, épaissie à son point d ’attache au rameau,
d'uu brun jaunâtre, implantée pcrpeiidiculairemcut entre quelques légères
fûtes, [ibilôt que dans nue cavité.
fb a i r blanclie, transpareiuc, fine, fondante, abondante cn eau douce, sucrée,
parfumée à peu près à la manière du Beurré d ’Hardeupoul.
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P O ll lE S D’AUTOMNE. 5 t
BEURRE GRIS.1 i
[N ” 2/1]
Congrès pomologique de France.
Nouveau Traité des arbres fru itie r s . Dühambi., 181G. Tome 11, page CO
Annales de pomologie belge. De Bavay, 18.53. Page 35.
B E U R R É
T ra ité des arbres fr u itie r s . DunAMiii., 1768. Tome II, page 196.
J a rd in fr u i ti e r du Muséum. Decaisne.
B E U R R É G R IS , B E U R R É ROUGE
Pomologie. Je an Hekiian Ksoop, 1771. Page 114.
B EU R R É AMBOISE
Pomologie française. Poiteau, 1846. Tome lli.
B R OW N B E U R R É
À Guide to the orchard. Uinuley, 1831. P ag e 367.
The f r u i t M a n u a l. U obebt Hogg, 1862.
The f r u i ts a nd the fru it-tre e s o f America. Downing, 1 8 6 4 . Page 4 7 1 .
G R A U E 11E R B S T - B U T T E IS BIH N E
Yersuch einer systema tisch en ISeschreibung der Kernobstsorten. Dmr., 1801.
1'® liv ra iso n , p a g e 130.
lU u s tr ir te s Handbuch der Obstkunde. J.iuN. Tome II, page 99.
O r ig in e a n c ien n e e t in c o n n u e .
a r b r e d ’uiie vigueur suffisante sur cognassier; sujet que l'on duit euiplover
lo plus ordiuairenieul, car les soins q u ’il exige ne peuvent être appliqués qu ’à
un arbre que Fou ciiuticmie facilement. Uorsquo le sol ou le climat détermine
un état maladif indiipié par des écailles galeuses qui couvrent sou bois, par
des gerçures profondes qui détériorent son fruit et lui donnent uu goût désa-
gri'able, il faut le placer au mur à l ’cxpositioii de l ’est ou du sud-est ; c l si sou
bois ne se conserve pas toujours complètement sain, sou fruit y devient d ’uu
beau volume, y prend de la couleur, et sa chair conserve toutes les excellentes
f i n a l i t é s f i n i l ’n n i f a i t r n in i i r l é m i ' r /A n im n 1/v fi-qualités qui l’ont fait considérer comme le tytp-ven mixirovrdJAèllrex des poires bI__e__u__r_ rées.
Ce n ’est que dans quelques localités rares et privilégiées qu ’il p eut oucon
supportcrlc plein air, et que l’on doit alors se décider à l ’élever en haute lige.
V a r ié t é à ])ropager, siirlout dans le jardin fruitier, où son grand mérite
traditionnel doit lui faire réserver une place coiiveiiable à sa nature délicate.
‘ Beaucoup dc personnes croiciil encore faiisscmonl ii rcxistcncc de plusieurs variciuri île
BeurriS gris ; le passage suivant du Timfé des arbres fruitiers de Dnliamcl expliipio IrOs-bien
la cause de leur erreur ; « La peau est fuie, unie, verte ou grise, ou frappiSe de rouge du côlé
c^il soleil. Celle dillérence de couleur ne fait pas Irois vari(it& de Beurré, le gris, le rouge ou
d Amboise on Isambert, comme on le croit coiumunémenl; c’est (tu seul el incmc Beurré, dont
la couleur varie suivant le terrain, l'exposition, la culture, le sujet, etc. Les arbres jeunes et
vigoureux, et ceux qui sont greffés sur franc, donnent ordinairement leurs fruits gris. Les arbres
greffés sur cognassier et d'une vigueur médiocre en produisent de verts. Ceux qui sont languissants
ou plantés dans un terrain trop sec et â une exposition Irès-cbaude, en produisent de
rougeg. Quelquefois un même arbre en porte de trois couleur.% ayant des liranches de diffé-
rénts degrés'de force uu de longueur propres a produire cette différence dans la couleur du
fruit. »