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GOBE-MOUCHE YETAPA.
M U S C I C A P A P S A L U R A. T e m m .
Le Mâle, pl. 286. — La Femelle, pl. 296.
C e mot de Guirayetapa, dont nous employons les trois dernières
syllabes comme nom vulgaire de cette espèce, signifie en langue
des Guaranis, peuples du Paraguay, oiseau coupeur ou en ciseaux s
et nous adoptons cette dénomination dn naturaliste espagnol en la
rendant par celle de Psalura, que nous proposons pour nom scientifique
de l’espèce.
M. d’Azara, vol. i , n°. 226, range notre oiseau et le Gobe-mouche
petit coq (Muscicapa alectura ) , conjointe avec une troisième espèce,
dans sa division des queues rares. Le Guirayetapa est, dit-il, sédentaire,
et il a les mêmes formes et les mêmes habitudes que le petit
coq. La principale différence qui distingue les sexes, consiste dans
la forme et la disposition des pennes de la queue, et comme j’ai vu,
continue notre auteur, deux individus qui avaient du mâle la partie
droite de la queue, et la gauche de la femelle, je suis tenté de soupçonner
qu’il existe aussi des hermaphrodites parmi ces oiseaux (1).
( i) Celte supposition erronée a déjà été coinbnlluc et réfutée à l'article du Gobc-,nomhc
petit coq, planche i 5 5 . M . d’Azara ne connaissant point les effets de la double mue chez quelques
R e c u e i l d’ O is e a u x , liv r a iso n .