B A R BU A M O U S T A CH E S JAUNES,
qui passe en dessous du méat auditif; des plumes à extrémité d’uu
rouge v if et marquées de chaque côté par une petite tache d’un
bleu-azur couvrent le sommet de la téte; une teinte grise-argen-
tine revêt la gorge, et cette nuance passe par teintes intermédiaires
en un bleu-azur qui forme un large croissant sur le devant du
cou ; tout le reste du plumage est coloré de teintes vertes en plusieurs
nuances, mais plus foncées sur les parties supérieures et
claires en dessous ; les pennes de la queue sont aussi d’un gros-
vert, et des bordures de cette couleur garnissent les barbes extérieures
de toutes les pennes des ailes, qui sont noirâtres sur les
barbes Intérieures; le tour nu des yeux est bleuâtre, le bec noir
et les pieds d’un cendré-noirâtre ou bleuâtre. Longueur totale,
onze pouces.
Je n’ai vu que trois individus absolument semblables, par les couleurs
du plumage; ils diffèrent entre eux par la taille; le plumage
du jeune, s’il est différent, ne m’est pas encore connu. On trouve
l’espèce dans les grandes forêts de Sumatra où elle se nourrit du
fruit des figuiers sauvages, très-nombreux dans les bois touffus des
iles de la Sonde, et parmi lesquels on compte plus de cinquante
espèces dont aucun botaniste n’a fait mention.
L ’individu des Pays-Bas nous est venu par les soins de M. Van
den Berg, résident à Padang. Les deux sujets du Musée de Paris ont
été envoyés par MM. Diard et Duvaucel.
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