GOBE-MOUCIIE GORG ERET.
et quoique favorisés par tous les moyens qui peuvent servir à rassembler
des connaissances générales et particulières en Ornithologie, nous
n’avons pu parvenir à établir des coupes strictement méthodiques
dans quelques genres peut-être trop nombreux en espèces. Notre
plan est de donner, par le moyen de nos planches coloriées, le plus
d’espèces récemment découvertes qu’il nous sera posslldc, et de choisir
de préférence celles dont les formes indiquent de légères anomalies
avec les types des geni-es qui sont bien détermines. On pourra juger
dans quelque temps s’il est utile de réformer des coupes établies, ou
bien s’il convient d en créer de plus nombreuses. Les découvertes en
Ornithologie marchent à pas de géant; quelques années encore d ’attente
et nous pourrons probablement jugeri plus sciemment d’une
méthode artificielle mieux en harmonie avec le système naturel, que
celle qui nous sert aujourd’hui de guide.
Le petit Gobe-mouche figure i a le plus de rapport avec les espèces
à bec plus long, plus large et pins déprimé, qui semblent former le
passage des Gobe-mouches aux Todiers; une ligne de plus ajoutée à
la longueur de cette partie, le placerait plus près des Todiers, tandis
qu’en retranchant une ligne de sa base, le bec ne différerait presque
point de celui de son congénère figure 2 , dont le bec ressemble un
peu à celui de certaines Mésanges; du cendré-noirâtre couvre le
sommet de la téte et la nuque ; un roussâtre-clair est répandu sur les
joues, forme au dessus des yeux une bande et s’étend sur les côtés du
cou; les petites plumes du méat auditif sont un peu plus foncées, et
la gorge est teintée de cendré; les parties inférieures sont cendrées;
le dos ainsi que les bordures aux pennes des ailes et de la queue sont
verdâtres, celles des couvertures ont une teinte plus jaunâtre.
On trouve cette espèce au Brésil.
M U S C I C A P A S T R A M I N E A . N a t t .
Le Mâle. — Planche 167 , fig. 2.
O n prendrait ce petit Gobe-mouche pour un Tiranneau s’il n’avait
le bec un peu plus large et plus déprimé que ne font ces oiseaux,
dont quelques espèces diffèrent si peu des Mésanges par la forme du
bec, qu’on est dans le doute sur la place qu’elles doivent occuper. Une
petite huppe couchée dont les plumes qui naissent sur la ligne moyenne
du crâne sont blanches et les latérales de chaque côté noirâtres ,
distingue cette espèce; une petite Lande blanche couvre le lorum et
passe sur les yeux; les côtés du crâne sont couleur de plomb, la nuque
est d’un cendre pur, le dos d’un cendré-olivâtre; les ailes noirâtres
bordées de blanc; la queue noirâtre; la gorge et la poitrine d’un
blanchâtre légèrement cendré et les autres parties inférieures d’une
couleur paille; le bec et les pieds sont noirs. Longueur, 3 -pouces
7 lignes.
On le trouve au Brésil. Les individus sont dans plusieurs Musées.
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