M A L U R Ü S P O L Y C H R O U S . Te»
Planche 466, fig. 3.
Ce Mérion de lInde est plus grand que ses congénères d'Afrique;
sa taille approche de notre Lavandière d’Lurope; les formes caractéristiques
sont absolument les mêmes que celles de l’espèce précédente,
dont elle diffère très-peu, même par les teintes du plumage.
Toutes les parties supérieures d’un cendré brun terne, marqué,
sur les plumes de la tête, de mèches noires; les couvertures des
ailes sont lisérées de brun roussâtre; la très-longue queue est grise
en dessus; le dessous grisâtre, barré de noir vers le bout, et à
pointe extrême blanchâtre. Le devant du cou, la poitrine et le
ventre sont dun blanc jaunâtre; une teinte rousse marque les joues
et s’étend le long des côtés du cou; du cendré pur couvre les
flancs, et une teinte jaune roussâtre revêt les cuisses et la région
abdominale ; le bec et les pieds sont d’un brun clair. Longueur
totale, cinq pouces huit lignes.
On trouve l’espèce dans les bois et dans les buissons de l’île de
Java, qu’elle fait retentir de ses cris perçans.
Plusieurs individus ont été envoyés de Java par MM. Kuhl et
Van Hasselt.
, il Hi
GENRE ORTOTOME.
G E N U S O R T H O T O U U S . H o r s f .
Bec long, droit, en aiène, déprimé k la base, comprimé dans le reste de sa longueur.
Mandibule supérieure à arête vive entre les grandes fosses nasales, très-faiblement
inclinée vers la pointe, qui est vive. Mandibule inférieure, droite,
pointue.
iVifrnVzei basales, grandes, glabres, couvertes d’une membrane n u e, percées dans
le centre de cette membrane en un petit orifice.
Pieds à tarse long, beaucoup plus que les doigts, très-grèle. Doigt postérieur le
plus fort; l’interne et Texterne à peu près de même longueur.
A ile s très-courtes, arrondies; les trois premières rémiges également étagées et les
quatre suivantes de même longueur. Queue longue, très-étagée, à pennes
étroites.
C e sont de très-petits oiseaux insectivores qui tiennent aux
petites espèces de la division des Sylvains riverains, mais leur bec
est plus long et plus droit; c’est des O/i/2/e.s (Opetlorhychus) du
Nouveau-Monde qu’ils tiennent le plus par la forme du bec; et
ce rapprochement les associe, en quelque sorte, avec les Grimpereaux
(Gerthia), quoique par la forme de leur queue comme pour
R e cu e il d'O iseaux, i o i * livraison.