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R U l'lC O L E VERDIN.
traite du genre; nous donnerons dans celui-ci, avec le portrait du
mâle de l’espèce, la description de la femelle dont M. Horsfield
paraît ne pas avoir eu connaissance.
Les plumes du front, dans le mâle, forment une petite huppe qui
s’élève sur le bec; la queue est carrée, mais elle paraît un peu Ibur-
chuo parce que les deux pennes du milieu sont plus courtes que les
latérales; les ailes la couvrent entièrement. L’iris est bleuâtre; un
vert-malachite très-brillant est répandu sur toutes les parties du
plumage de ce bel oiseau; du noli-parfait couvert d’un lustre velouté
iüi'iiie une tache sur le méat auditif, et trois bandes transversales sur
les moyennes et sur les grandes couvertures des ailes ; ces plumes
sont toutes terminées de vert-nialacliite; les rémiges sont aussi d’un
beau noir, mais les pennes secondaires le sont seulement sur les barbes
intérieures , les barbes extérieures étant colorées du môme vert que
le dos et les pennes de la queue; le bec et les pieds ont une couleur
de corne-noirâtre. La longueur totale est de six pouces et demi.
La femelle diffère du mâle par le manque de la petite huppe dont
le bec de celui-ci est ombragé; les plumes du lorum s’avancent
seules pour recouvrir les narines ; la couleur verte est plus mélangée
et beaucoup moins pure que chez le mâle; la tache noire au méat
auditif et les trois bandes sur les ailes manquent totalement. Toutes
les parties supérieures sont d’une seule nuance vert-pré; un cercle
autour des yeux est d’un beau vert-ccladoii ; les parties inférieures
ont une teinte verte très-claire, mélangée de cendré; l’extrémité
des rémiges et leurs barbes intérieures sont brunes, tandis que ces
parties dans le mâle sont d’un noir plein ; le bec et les pieds sont
d’une couleur de corne cendrée-noirâtre, plus claire que chez le mâle.
M. Horsfield dit n’avoir trouvé que des substances végétales, principalement
des graines de plantes sauvages, dans l’estomac des sujets
RUPICOLE VERDIN.
qu’il a disséqués. On trouve l’espèce dans les parties les plus reculées
des forêts, dans l’intérieur de l’île de Sumatra ; la couleur du plumage
, peu différente de celle des feuilles des arbres à la cime desquels
ces oiseaux se tiennent habituellement, fait qu’on les découvre
difficilement et que l’espèce paraît rare dans ces contrées. Son nom
Malais est Burong lampo pinang.
U paraît que M. T. Railles a fait mention de celte espèce dans
le catalogue d’une collection d’objets d’histoire naturelle rassemblés
à Sumatra ; cette notice n’est point encore parvenue à ma connaissance;
elle fait partie du vol. i 3 , pag. agô, des Actes de la
Société Liiméenne à Londres.
Musées des Pays-Bas, de Paris et de Londres.
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