celui des Mérions. Ces oiseaux à ailes courtes et à queue longue et
conique, du nouveau monde, se distinguent des Mérions par la
forme un peu différente du bec et des pieds, et surtout par le manque
de soies à la base du bec. Nous en formons un genre et nous publierons
les portraits de trois espèces nouvelles. Quelques espèces
indiquées par d’Azara sous le nom de Queues aigües, appartiennent
à nos S jn a lla x , mais le plus grand nombre doit être réparti dans
des genres déjà déterminés.
On ne connaît point encore avec précision tous les détails relativement
aux moeurs et aux habitudes des Mérions; on sait seulement
de quelques espèces d'Afrique et de la Nouvelle-Hollande,
qu’elles habitent les lieux humides, couverts de hautes herbes et
de joncs, qu’elles escaladent dans tous les sens; elles sont très-
ingambes et courent à terre plus qu’elles ne volent.
On peut citer dans ce genre quelques espèces bien figurées, telles
que la Sjlvia africana ou Merlefluteur de Le Vaillant, Ois. d’A fr .,
pl. 112. — La Sjlvia macroura ou le Capocier de Le Vaillant,
pl. 12g et 100, dont le mâle est aussi figuré dans les planches
enluminées 762, figure 2 , sous le nom de Fauvette tachetée du
cap de Bonne-Lspérance. Le Muscicapa malachura ou la Queue
gazée de Le V a ill., pl. i 3o , fig. 2. Nous figurerons plusieurs espèces
à couleurs vives et brillantes de l’Océanie ; quelques-unes sont indiquées
dans les méthodes et classées assez négligemment dans les
genres Sylvïa, Muscicapa et Parus, trois groupes dont la composition
indigeste et barbare sert à apprécier à sa juste valeur le
talent des compilateurs méthodistes.