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ï 11 :
M .
GOBE-MOÜCHERON VERDIN.
femelles ont des teintes un peu plus pâles, et ne diffèrent pas assez
des mâles pour les distinguer du premier coup d’oeil. Longueur
totale, quatre pouces huit lignes.
La patrie de cet oiseau est le Brésil ; on trouve des individus dans
les Musées ci-dessus désignés.
GENRE MÉRION.
G E N U S M A L U R U S. V i e i l l o t .
Be c un peu fort, plus haut que large, fléchi et un peu courbé à la pointe, comprimé
dans toute sa longueur;arête distincte, s’avançant un peu entre les plumes
du front; base du bec garnie de petits poils rudes et courts;pointe du bec faiblement
échancrée.
Na rin es basales, latérales, à moitié formées par une membrane.
Pieds longs, grêles; doigt externe uni jusqu’à la première articulation; rinterne
divisé.
A ile s très-courtes, arrondies; les trois premières rémiges également étagées, souvent
les trois et même les quatre suivantes d’égale longueur et les plus longues.
Queue très-longue, conique, à pennes étroites, souvent à barbes rares et décomposées.
M. V ie illot a formé ce genre et nous l’avons adopté dans le
Manuel d'Ornitliologie, où il fait partie de l’ordre des insectivores.
On peut le sectionner en deux divisions géographiques; la première
composée des Malures d’Afrique et la seconde des espèces trouvées
dans les îles de l'archipel des Indes et dans l'Océanie. Les Sjrnallax ,
petits oiseaux insectivores propres aux climats méridionaux du nouveau
monde, auraient pu former une troisième division, niais il
paraît plus convenable d’en faire un genre séparé, classé après
R ecueil d’Oise.\u x , i i ' . li-veiison.