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vent dans les grandes forêts, quelquefois dans les bosquets voisins
des habitations, et très-rarement dans les lieux découverts. Ils se
cachent dans les grands halliers les plus sombres, et sur les arbres
les plus touffus dont ils parcourent les branches pour y chercher les
insectes et les chenilles, leur principale nourriture; ils mangent
aussi des baies, qu'ils avalent entières. Ils sont vifs, alertes, et ne
descendent que très-rarement à terre.
Les espèces sont répandues dans les contrées chaudes des deux
parties du monde.
Ce groupe a été établi par M. Le Vaillant dans rbistoire naturelle
des oiseaux d’Afrique ; le nom de Coua donné par lui à ces oiseaux,
qu'il a le premier distingués des Coucous, parmi lesquels ces espèces
se trouvaient confondues, doit, ce nous semble, prévaloir sur toute
autre dénomination nouvelle.
Le groupe Coua se trouve dans le Manuel d’Ornitliologie; il forme
le 4'”'. genre de mes Zygodactyles. Les espèces figurées dans les
planches enluminées de Buffon qui doivent être rapportées à ce
genre sont, pour la première section : la seule espèce connue du Tacco
ou Coucou à long bec, pl. enl. 77 2 ; synonyme avec les Cuculus vetula
et ptuvialis des méthodistes. La seconde section comprend le Coucou
de Cayenne, pl. enl. 211 ; le Coucou verdâtre de Madagascar, pl.
enl. 8 i 5; le Coucou huppé de Madagascar, pl. enl. 689 : celui-ci est
la même espèce que M. Le Vaillant décrit sous le nom de Coucou
coua, pl. 217 de son histoire naturelle des oiseaux d’Afrique; le
Coucou tacheté de Cayenne, pl. enl. 812 ; le Coucou des palétuviers,
pl. enl. 8 i 3 , et le Coucou de la Caroline, pl. enl. 816.