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AVERANO G U IR A -PU N G A .
d’une livrée à l’autre; la femelle adulte est décrite avec exactitude;
mais on ne connaissait point encore le mâle adulte revêtu du plumage
parfait; notre planche 6i représente cet oiseau de grandeur
naturelle, et le contour du bec, vu en dessus, sert de moyen pour
comparer cet organe avec celui des oiseaux qui forment le genre
Cotinga. Nous renvoyons pour les moeurs à l’article cité; tout ce
que Bulfon dit au sujet de XAverano peut aussi être appliqué aux
autres espèces réunies dans ce nouveau genre.
Le Guira-Punga mâle, en plumage parfait, a la téte couverte
d’une calotte couleur de tabac d’Espagne; la partie postérieure et
les côtés du cou , le dos, les scapulalres, la queue et toutes les parties
inférieures sont d’un blanc légèrement nuancé de cendre très-
clair; toute l'aile est d'un noir parfait; la gorge et le devant du cou
sont nus; un grand bouquet d’appendices charnus et vermiformes
donne à cet oiseau une apparence singtdière ; ces nudités sont
colorées dans les dépouilles sécliées d’une teinte noire légèrement
pourprée ; nous ne savons point si c’est la couleur naturelle; il paraît
toutefois que leur teinte, dans le vivant, est de couleur sombre;
le bec et les pieds sont noirs. La femelle est verdâtre et elle n’a
point de caroncules; sa gorge est couverte de plumes.
Cette espèce doit être rare dans les parties connues du Brésil,
tandis que les trois autres y sont plus multipliées; on la trouve probablement
plus avant dans l’intérieur de ce vaste pays.
Les Musées des Pays-Bas et de Paris possèdent une série de ces
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