CORACIN E CÉ PH A LO P TÈR E .
grand nombre de plumes qui lui forment une huppe très-élevée sur
la tête, se distingue d ’une manière non moins singulière de tous
les oiseaux connus du nouveau monde, par une sorte de jabot ou
fanon qui pend au bas du cou et qui est formé par un paquet de
longues plumes (i).
Nous ne suivons point ici le savant professeur dans 1 exposé des
rapports et des dissemblances entre les formes de son Céphaloptère
comparé à quelques autres espèces que nous classons aussi avec les
Coracines; voici, en substance, la description qu’il fait du plumage:
La tête et la base du bec sont ornées d’un ample panache composé
de plumes droites très-hautes, à tige blanche et roide, et terminées
par un épi de barbes noires, qui se renversent en devant;
celles de la base du bec sont plus courtes et à tige ou baguette plus
mince et noire; toutes ces plumes, versant leurs épis en avant,
mettent la téte de l’oiseau sous une espèce de parasol, qui est d’autant
plus grand, que ces plumes, qui s’écartent comme les rayons
d’unè sphère, s’éloignent davantage les unes des autres. Les côtés
du cou sont nns, mais le fanon est garni de longues plumes ; la queue
est longue, légèrement arrondie; tout le plumage est d’un noir très-
foncé , sauf l’extrémité des plumes de la huppe et du jabot qui est
d’un violet avec reflets métalliques.
La patrie de cette espèce doit encore être constatée. On trouve
un individu dans le Musée de Paris.
(.)Unappea<llce semMaWc, omc de longues plumes, se trouve dans une belle espèce d’Ou-
larde de l’Indc.