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CO U R O Ü CO U TEMNURE.
SOUS tous les rapports à la livrée échue en partage à tous les Couroucous
qui nous sont connus.
Le sommet de la téte et les joues sont d’un bleu foncé d’acier poli;
la nuque , le dos, le croupion, les scapulaires, les petites couvertures
des ailes et l’origine des pennes secondaires d’un vert foncé très-
brillant et métallique; toutes les pennes secondaires ont vers le bout
une grande tache d’un blanc pur, et elles sont terminées par une
bande noire à légers reflets verdâtres : on voit aussi de ces reflets sur
les rémiges, marquées sur les barbes extérieures de taches carrées
blanches et noires; les pennes de la queue offrant le caractère particulier
dont nous venons de faire mention, ont les six implantées au
centre d un vert très-foncé à reflets bleus métalliques; les trois pennes
latérales de chaque côté sont colorées de cette dernière nuance sur
les trois quarts de leur longueur, puis elles sont peintes de deux ou
trois taches blanches et terminées par du blanc pur; le devant du
cou, la poitrine, les flancs et une partie du ventre sont colorés d’une
très-belle teinte grise; le reste des parties inférieures et les couvertures
du dessous de la queue ont une belle teinte rouge; la base de
la mandibule supérieure du bec et toute la mandibule inférieure
sont d un rouge vermillon : le reste est noir. Longueur, dix pouces.
Tel est le signalement du mâle ; nous ne connaissons pas le plumage
de la femelle. On trouve l’espèce à l’ile de Cuba et à la Havane.
Musées de Paris, des Pays-Bas et de M. Drapiez à Bruxelles.
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