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T A M A T IA A AHI E l I .L K S N 01 liE S .
Cliacuni est le nom que les Guaranis donnent à cet oiseau, à cause
de son cri. Il vit solitaire, tranquille, sans défiance , et perché sur les
brandies médiocrement élevées ; il vole peu ; son naturel est triste
stupide et paresseux ; il n’entre point dans les bois ni dans les plaines
mais il fréquente les lieux mi peu couverts, comme les plantations.
L ’adulte, dans les deux sexes , a la gorge, le devant du cou, tout le
dessous du corps et les couvertures inférieures des ailes, d’un blanc
pur ; de petites lignes, et quelques points, plus ou moins nombreux
suivant l’âge des individus , sont disposés sur les côtés du corps ; un
collier blanc entoure la nuque, et cette couleur couvre le lorum, passe
sur les yeux, et garnit la base du bec; une grande tache d’un noir par-
fiiit couvre la région de l’oreille et une partie des côtés du cou; le sommet
de la tête , le dos et les ailes portent des raies transversales noires
disposées en zigzag sur un fond roux, couleur de bois d’acajou ; les
pennes secondaires des ailes et celles de la queue ont une teinte plus
foncée que le dos, et le bord de ces pennes est marqué de taches
triangulaires et carrées, d’un roux-blanchâtre ; les rémiges sont noirâtres,
les pieds sont verdâtres , et le bec, dans l’adulte, est totalement d’un
beau rouge;dans des sujets plus jeunes, il est rougeâtre à pointe noire
ou noirâtre. Longueur, huit pouces. Des individus couverts de la livrée
du jeune âge , nous ont offert une livrée un peu plus irrégulièrement
variée. Le devant du cou est plus ou moins fauve ou isabelle,
marqué d’un très-petit nombre de stries noires ; le dessus de la tête
noirâtre, marqué de roux à l’extrémité des plumes ; un plus grand
nombre de stries et de taches sur les côtés du corps ; enfin, la mandibule
inférieure du bec noire, et la supérieure marbrée de rouge et
de noir.
On trouve cette espèce au Brésil et au Paraguay.
Musées de Paris, de Vienne, de Berlin et des Pays-Bas.
G E N U S U O N A S A . V i e i l l .
Bec médiocre, comprimé, lice, pointu, conique, sans échancrure, très-fendu jusque
sous les yeux; mandibule supérieure courbée, pointue; l’inférieure courbée
à la pointe; base des deux mandibules garnies de soies touffues, divergentes.
Narines basales, latérales, orbiculaires, ouvertes, cachées par les soies de la base
du bec.
Pied s: deux doigts devant et deux derrière, les antérieurs unis à leur base; tarse
plus long ou de la longueur des doigts externes.
A ile s courtes; la première penne très-courte, les troisième et quatrième les plus
longues.
C e genre est composé aujourd’hui de quatre espèces bien caractérisées
et faciles à distinguer par les formes, et bien plus encore
par la nature du plumage de nos Barbions, dont il se rapproche
le plus, et des Coucous auxquels il ressemble un peu par la forme du
bec, et avec lesquels on a voulu qu’il eût une ressemblance plus
grande, vu que ces rapports fictifs étaient basés sur une erreur grossière
adoptée par tous les méthodistes modernes, et j’oserai dire palle
plus grand nombre des naturalistes , qui tous ont vu dans le
Cuculus tenebrosus (voyez Gmel., pag. 107; Latli. Ind., pag. 221,
sp. 4 6 , et les autres Catalogues méthodiques) le représentant de
ce nouveau groupe; tandis que ce Cuculus tenebrosus est un Coucou,
R e c u e i l d ’O is ea u x , 5 4 *.
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