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PROCNÉ TERSINE.
de môme qu’à la gorge; cette dernière partie est grise, marquée de
gris-verdâtre.
Les jeunes mâles ressemblent aux femelles. Je serais même porte à
croire que la double mue a lieu chez cette espèce, et (|ue le mâle
sous son habit d’hiver ne diffère point de sa femelle. Le grand nombre
d’individus que j’ai examinés dans leur passage d’une livrée à l’autre,
me fortifie dans cette opinion; on trouve du moins des sujets qui
portent en partie les deux livrées, ou qui on marquent le passage
par des teintes intermédiaires.
Dans son voyage au Brésil, le prince de Neuwied a désigné cette
espèce par le nom. àe Procnias cyanotropus, vol. I , pag. Sfiy. Elle a
servi, à M. Illiger, de type pour établir son genre Procnias, auquel
par méprise il avait associé les Avéranos, petit groupe d’oiseaux très-
différens des vrais Procnés. J’ai l’éuni ces oiseaux, dans mon Système
ornithologique, sous le nom de Casmarhynchos. Notre planche 5 i ,
présente un oiseau de ce genre.
Le Procné Tersine habite le Brésil, où il n’est point rare; on le
trouve dans plusieurs collections.
GENRE EURYLAIME.
G E N U S E U R Y L A I M U S . HoRSFtri.n.
Bec plus court que la tète, fort, d u r, eutièrement corné, très-dépriuié, beaucoup
plus large que haut, excessivement élargi à sa base oit il dépasse le front; arête
arrondie, peu distincte, pointe fléchie sifeitement, échancrée; bords comé’s de la
mandibule supérieure proéminens, étendus sous les yeux; mandibule inférieur!
droite, très-déprimée, totalement cachée par les bords salllans de finférieure
N a rin es, vers la base et à la surface du bee, percées dans la substance co rnée,
ovoïdes, ouvertes ; des crins à la base du bec.
Pieds médiocres, peu robustes, tarse à peu près de la longueur du doigt du milieu
k s latéraux inégaux, l’extérieur réuni jusqu’à la seconde articulation, l’intérieiu
jusqu’à la première.
A ile s courtes, la première rémige moins longue que la deuxième, et celle-ci nu
peu moins que la troisième, qui est la plus longue.
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i):
Ce nonveau genre, établi par M. Horsfield, a été publié dans le
second cahier de ses recherches zoologiques faites à Pile de Java ; le
naturaliste anglais décrit et donne la figure du mâle de l’espèce qui
sert de type à son genre Eurylaimus.
Tonte récente que soit l’époque de la publication de l’ouvrage mentionné,
nous nous voyons à même d’ajouter deux autres espèces à
celle que M. Horsfield a décrite sous le nom défectueux àcJavanicus;
l’une a été donnée par L a t h a m , General synopsis et index ornithologicas,
sous le nom de Todus nasulus, avec une très-mauvaise figure
R e c u e il d’O is e a o x , 2 2 '. l iv r a i s o n . ^