TRAQUET BIFASCIÉ.
S A X I C O L A B I F A S C I A T A . T e m m .
Planche iy a , fig. a.
D ’o n tiers plus grand que le précédent, il se distingue de tous
ses congénères par sa queue totalement noire. La gorge, le devant
du cou toutes les couvertures des ailes et les trois ou quatre pennes
les plus près du corps, d’un noir plein; une large bande blanche,
nuancée de couleur Isabelle, couvre Tantibrachium; les yeux surmontés
d’une raie blanchâtre qui s’étend sur le lorum ; la tête et
le dos bruns avec de larges mèches noires; le croupion et tout le
dessous du corps roussâtres. Longueur, six pouces deux ou trois
lignes.
On le trouve en Caffrerie. Le sujet figuré fait partie du Musée
des Pays-Bas.
GENRE ÉNICURE.
G E N U s E N I c u B U s. T e m m .
Bec long, fort, d ur, à peu près droit; mandibule supérieure triangulaire, dilatée à
sa base; arête vive; pointe fortement inclinée, munie d’nne petite échancrure;
des poils raides et courts aux angles du bec ; mandibule inférieure droite, renflée
et large vers le milieu, retroussée à la pointe.
Narines ovoïdes, latérales, éloignées de la base, ouvertes, garnies à leur partie supérieure
d’un bord proéminent; fosse nasale grande, couverte d ’une peau à moitié
garnie de plumes, mais nue vers les orifices.
Pieds médiocres, tarses plus longs que le doigt du milieu, celui-ci et l’externe uuis
j usqu’à la première articulation ; l’interne totalement libre ; ongle du doigt postérieur
le plus fort et arqué.
A ile s courtes, très-étagées; la première rémige courte, les deuxième, troisième et
quatrième également étagées, la cinquième et la sixième les plus longues.
Queue longue, très-fourchue ; les deux pennes du milieu très-courtes.
L es deux espèces connues dont ce genre est composé aujourd'hui,
vivent soiitairement aux bords des ruisseaux et des lorrens qui descendent
des montagnes; particuiièremcnt dans ies iits de ceux où
ie terrain est rocaiiieux et graveieux ; iis poursuivent, en courant
avec céiérité, ies insectes et ies vers ([u’iis saisissent en remuant
Iréquemment ia queue, comme ie font nos Bergeronnettes.
Ces moeurs, peu diflerentes de nos Bergeronnettes, ont probabie-
R k cu e ii. d '0 isc.4.u .x , 2 7 '. I.tVnAlSON.