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I [ I lS T O I l lE N A T U R E L L E D E S O I S E A U X
un ictine de la même espèce , mais plus avancé en âge que le suivant qu. est, avant sa
première nn.c, brun cl gris sur la tète, le manteau, les ailes et la i|ueuc • a première
couleur occupe le milieu de la plume et raulre les bords : la gorge est blanchâtre et
taclietcc longitudinalement de gris rembruni; la poitrine iTin. gris cendré; le ventre
et les parties postérieures sont d'un blanc sale ; le bec et les pieds bruns.
De ma collection.
L A G R I V E R O U S S E , Turdus ru/us. L in n . G h . Pl. 59.
G (l’un brun rot« rn dessus; Wanclio et lachclée longituilinalcnicnt île brun en dessous ; Hancs et
couverlurcs inférieures de, la iiueuo roussàlres ; couvertures supérieures des ailo» lermmccs de blanc ;
r ieu r . Mouchetures d’un 101« jauuàlre ou dessus; taches des parties inléricure» peUtes et oblon-
gucs. Jeune.
Le Moqueur fr an ç a is , Bcff. Fcrruginous Th ru sk , La th .
im de F r en c h m o c h in g b ir d , tpie les Anglais de la Virginie ont donné it celte
que BiilTon lui a conservé, étant une mauvaise cpigramnie anglaise, et cet oiseau
L e n om
Grive et que
n'ayant point les moeurs du vrai Moqueur, ni comme celui-ci le talent de conlrelaire
les animaux, ou les co.ilrclhisa.u très-mal, je l’ai remplacé par une dcno.tnnal.on d autant
tdus convenable qu'elle est tirée tic .sa couleur tlominante. Il scro.t à désirer que cette
Grive remarquable p.ar G douceur, la mélodie et la variété de ses accetts, se lit cttlettdre
pendant toute la belle .saison; mais ce n’est qu’au printemps tpi elle anime les bosquets,
son domicile habituel. Ce n’est aussi iiu'it cette époque et seulement quand elle tire de
son gosier les sous les plus élcndus qu’elle sc perche à la cime des arbres moyens. En
tout autre temps clic se cache au centre des buissons les plus fourrés, d’oi'i 011 la fait
sortir dllficilemcnt ; sans doute parce qu’elle s’y croit il fabrl de tout danger, car
elle s’enfiiil au moindre bruit et se réfugie dans son réduit obscur lorsqu’elle est k
découvert. Cet oiseau se nourrit au printemps d’inscclcs cl de vers de terre
qu'il cherche dans les broussailles, en écartant avec son bec les licrbcs et les
feuilles sèclies, ou en grattant la terre avec ses pieds. En été et à l'automne , il vit
de baies et particulièrement du fruit du cerisier à grappes. Les jeunes peuvent à peine
se suffire à eux-mèines, qu’ils se dispersent cl s’isolent les uns des antres, tant la solitude
a d’attraits pour celle espèce ! Elle arrive on Pcnsylvaine et dans les contrées
llmitroplics aux mois d'avril et de mal, y reste pendant l’été et se retire à fantomne dans
les pays méridionaux, où quelques individus demeurent toute 1 année. Cette Grive,
ayant les ailes courtes, ne doit pas voler à une grande distance ; en effet, elle ne fait que
volli“er de, buissons eu buissons , do baies en baies. Elle place sou nid à une moyenne
h a iilL r dans l’ciidroit le plus fourré, et elle le compose de feuilles, de racines et de l.ges
d’herbes. Sa ponte est de cinq oeufs blancs, ai ec des taches couleur de rouille, plus
nombreuses vers le gros bout. Le,s jeunes naissent couverts d’un duvet roussâlre, auquel
succèdent des plumes brunes, moucbctces de jaunâtre sur les parties supérieures du
coriis d’un blanc sale et tachetées de brun sur les inférieures : ces taches sont petites
et un peu arrondies , landis (pfclles sont loiigitndlnalcs sur le plumage des vieux.
L ’oiseau pa rfa it a le b c c lo n g , b ru n en d e s su s , ja u n â t r e e u dessous ; q u e lq u e s soies
à la base d e sa p a r t ie su p é r ie u r e , u u p lu s g r a n d n om b r e su r les côtés d e l'in lé r ic u r e
C l su r les b o rd s d u m eu to ii. L ’ iris est ja u n e ; la t è t e , le dessus d u co u , le d o s , le c r o u p
io n la q u e u e , les c o u v e r tu r e s d e s ailes et le b o r d e x te rn e des pen n e s pr im a ire s sont
d ’im r o u x n u a n c é d e b ru n ; le dessous d e s pen n e s ca u d a le s est d ’u n g r is ro u s sâ lre ; l’ex-
é des m o y e n n e s et des g ran d e s c o u v c r ln r c s a la ires b la n c h e , c e q u i d o n n e b eu
V b an d e s transversa le s ; u n e m a rq n e d ’u n b ru n fo n c é est su r ch a q u e p lum e
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