Cc Troglodyte liabite les endroits marécageux ; il se lient dans les roseaux , et
préfère ceux dont le pied est baigné d'eau. Il en parcourt sans cesse la tige dc la même
manière que la Fauvette de roseaux, Motacilla salicaria, Linn. (Im. , avec la<[uelle il
a encore du rapport par sou ramage et son babil continuel, .le ne l’ai jamais vu se poser
sur les arbres et sur les arbrisseaux; il semble même éviter de s'arrêter dans les broussailles
et les buissons qui sont sur les bords ou dans le centre de sa demeure liabiluelle.
Son cliant, si on peut donner ce nom à une réunion de divers cris répétés vingt lois
dc suite, sans interruption et prcs(juc sur le même tou, est enroué cl aussi désagréable
que le coassement des grenouilles, ses compagnes habituelles, el aussi incommode par
sa longue durée. Plusieurs coiqilcs dc cette espèce se trouvent dans le même arrondissement
, cl les mùlcs sèinblent prendre ]>laisir, comme les grenouilles, à sc réunir, pour
crier plus fort les uns t|ue les autres. Us se font ciilcndre , tant (juc durent les couvées,
depuis le lever do l’aurore jusqu’à midi, recommencent <jueb[uc lemps avant le coucher
du soleil, et coiiliuuciil une ou deux heures après.
Ces oiseaux sont irès-communs dans les marais ([ui avoisinenl la ville dc Ncw-1 orck ;
ils y arrivent au mois de mai, et les quillcnl aux approches dc rautomne. Leur nid <[ue
j'ai vu construire dc très-près, car ces Troglodytes sont aussi làmiliers que le précédent,
est attaché à plusieurs liges dc roseaux et suspendu à trois ou (juatre pieds au-dessus du
niveau de l’eau ; sa forme et sa grosseur sont celles d’un melon ordinaire ; de jielltes
racines, des tiges d'herbes grossières, des feuilles dc roseaux sèches composent son
extérieur; des plumes, de la bourre et d'autres matières mollettes en tapissent le dedans;
l’entrée est sur le côté vers le milieu. La femelle seule est chargée de sa construction; le
nude se eonlenle de l’accompagner dans les courses (ju’exigc la recherche des matériaux,
et la réjouit pendant le travail en chaulant leurs amours. L ’endroit où elle place le
berceau dc sa j-u’ogénilure est d’un accès si difficile, que je n’ai jxi y parvenir, pour voir
lu couleur el le nombre des oeufs.
Dc ma collection.
P I C S .
CjRjcT kRZS. Bec robuste, gros àJsJ-«<qua<Jrangulaire, canelé sur sa partie supérieure, et laÜlê verticalement à sa pointe ;
narines cachées sous des jjU»-«» effilées c l dirigées en avant ; langue longue, extensible , osseuse c l dentelée à sou extrémité ;
les dcuxieuiü, irorticmc et quatrième pennes de l’aile les plus longues de toutes ; pennes de la queue l oides , un peu arquées
eu dedans et presque toutes terminées eu pointe ; tarses courts el forts ; quatre ou trois doigts, deux devant, deux ou un
derrière ; antérieurs soudés à leur base ; ougles plus bauis que larges, crochus et pointus ( i ).
* Quatre doigte , deux devant, deux derrière.
L E P I C NOI I l A B E C B L A N C , Ficus principalis. L i .v n . G m . PJ. 109.
P. à lutppe rouge et noire; cotés de la tèlc, manteau, couvertures et les (juatre premières pennes de
l’aile, la queue et le dessous du corps d’un noir à reflets ; pennes secondaires,i ( bas du dos et deux raies
sur les cotes du cou blancs. Mâle. Huppe et peuues a aires lolalement noires. Femelle.
Le grand Pic noir et b lan c , Buff. White-billed Woodpecker, L ath.
L es Pics, habitans naturels des grandes forêts, sont beaucouj) plus nombreux dans
l’Amérique septentrionale qu’en Europe. Pour cintj espèces (jue nous comptons, on en
{1 ) Les méthodistes ajouteut d’autres caractères , savoir, le bec droit, la langue cylindrique , et dix peunes à la queue ; mais
on ne peut les étendre à toutes les espèces que reufemie ce genre nombreux ; car les Pics doré, de la Cafrerie, et à poitrine
rouge d’Afrique out le bcc un peu anjué ; les Èpeiches d'Europe, les Pics chevelu, maculé, à pieds vStus, minuUe,
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