f / /yY / / /A y ’/ y \ Sxlvia |ialmaniiii. -Y„». / . JY,)-
du cou et sur le liaut de la poilrine ; un gris blanc, nuancé de roux, règne sur toutes les
autres parties inférieures; il est tacheté de noir sur les ilancs, cl prend un ton
argentin sur la tôle cl sur le manteau; les couvertures supérieures et les pennes des ailes
isonl noires : les premières terminées de blanc et les autres frangées de gris ; les secondaires
ont leur bord externe roux; la (jueue est pareille aux pennes primaires, et elle
a ses trois pennes extérieures de chaque côté, tachetées d cb kn cà leur extrémité; le bec
et les pieds sont bruns. Longueur totale, ciruj pouces environ. ()n remarque quelques
légères dlflerences sur l'individu décrit par Buflbii ; mais peu d’oiseaux de la même
espèce sont totalement semblables.
La femelle a, dit-on, un assez joli ramage; je ne puis confirmer ce fait, ne l'ayant
jamais entendue chanter. Ses couleurs sont moins vives que celles du màle; cependant
c’est encore un bel oiseau. Les jeunes ont le dessus de la tète et du corps d'un gris brun ;
la gorge et le devant du cou d’un jaune foible et pâle ; les üancs tachetés de noirâtre;
l’extrémité des plumes qui recouvrent les ailes en dessus et le bord extérieur des pennes
d’un gris blanc.
De ma collection.
L A F A U V E T T E 15 Í M B E L É , Sylvia palmurum. L a t h . Pl. 'jO.
F. brune sur la téte, les aües et la queue; verdâtre sur le dessus du corps ; d’un vert-olive sur les couvertures
supérieures de la queue; d’un blanc sale sur la gorge; jaunâtre sur les parties postérieures*
sourcils jaunes; plusieurs pennes caudales terminées de blanc. Mâle. Brune en dessus ; point de
trait jauue sur les côtés de la tète. Femelle.
L e Bimbelé, Bufpon. Molacilla palrnaruni, Lis». Gjt. Palm Warbler , La th.
L E nom sous lequel on a décrit celte Fauvette est celui que lui ont imposé les nègres
de Saint-Domingue , parce qu’elle a des rapports avec un oiseau d’Afri([ue. Les Créoles
l’appellent/atisse L in o t t e , d’après son vêtement tacheté de brun. Quoique son ramage
se borne à quatre ou cinq notes plusieurs lois répétées de suite , il plait dans uu pays
où les oiseaux chanteurs sont rares. Celte espèce est sédentaire dans les grandes Antilles, et
s’éloigne en quelque sorte de ses congénères par son bcc un peu plus fort, ce (pii a déterminé
Mombcillard à la classer avec ses D em i- f in s ; elle en difiere aussi par la préférence
qu’elle donne, dit-on, à un arbre très-élevé, le palmiste, pour y construire son
nid , landis que tous les autres oiseaux du môme genre ne niellent que dans les buissons
ou sur de petits arbrisseaux. Celui-ci, ajoute-t-on, le place il l’cndroil d'où sorlem les
nombreux pédicules qui soutiennent les graines, et qui, entrelacés les uns avec le.s autres
forment autour de l’arbre une iascine épaisse. Les nids que j ai vus dans cette même
partie du palmiste n’appartiennent point à cet oiseau, mais au Tangara esclave, T an ag ra
D om in ic a , L in n . Cm. Enfin, sa ponte est de trois ou ijuatrc oeufs d’uii blanc sale
tacheté de brun.
Le màle, dont nous donnons la figure, a les sourêils d'un jaune verdâtre el une
tache brune entre le bec et l’oeil ; cette dernière teinte règne aussi sur la tête, tend
au verdâtre sale sur le cou, le dos et le croupion, se change en vert-olive sur les couvertures
supérieures de la queue, et sur le bord externe des pennes caudales cl alaires
qui dans le reste sont brunâtres; les trois pennes les plus extérieures de chaque cùlé de
la queue sont marquées de blanc â leur extrémité ; celte couleur se salit sur la gorge,
prend uu ton jaune sur la poitrine , est couverte de taches brunes sur l’uiie cl l’autre
et devient jaunâtre sur le ventre cl les parties postérieures ; cependant celte nuance
est plus prononcée et plus vive sur les couvertures inférieures de la queue : le bec el les
pieds sont bruns. Longueur totale , environ cinq pouces.
T ome i i . ( j