l l i S T O Î R E N A T U R E L L E D E S O I S E A U X
L E M E K L E T A C H E T É , Turdus noevius. L in n . C m . Pl. ()Y).
M. cruii cendré clair ou dessus ; d’ iiu orange lcrnc en des.sous ; lête et ailes noirâtres ; ceinture noire
sur la poitrine ; pennes latérales de la queue lenninéos de blaiie. Mille. Gorge variée de blanc ;
poitrine d’uii rouge obscur ; bas du vcuü-c blanc ; point de ceinture. Femelle.
Spotted T lin is li, I.A'rn.
O N ne coniioit <]iie Vcxlcriour de celle espèce , qui se iroin e coniiiiunémenl dans la
panic occidenlale de rAuuTùpicst'plenlrioiialc, vers la baie do Noolka. Elle a iiout'pouces
do longueur lolale; ses ailes, dans learétatdercpos,nevonlpas jusipuila moilièdolu([uoue-,
le bec est noir et jaunâtre à la base de sa partie inléricure ; la tèlc noirâlre a\^cc une raie
l’crrugincuse sur les côlés : celle raie part de la iiiandibule supérieure, s’étend au-dessus
de l'oeil et se leriniiic à rocciput. Le cendre sombre <[ui couvre le dessus du corps,
prend un ton clair sur lotîtes les couvertures des ailes : celles-ci, à rcxception des petites,
ont une tache lérrugiiicusc ù leur exiréiuiié ; les pennes primaires sont noirâtres, les
secondaires bordées à rcxiérieur de jaunâtre-, les pennes caudales tie la couleur du dos;
les laUTales blanelios à leur poiiiie; le dessous du corps est d’un orangé sale, plus j)àle
vers l'anus; le milieu du ventre est blanc ; une bande noire, en l'orme de ceinture, ira-
versc le haut de la poitrine ; les pieds sont jaunes.
La ieiiicllc difiorc du mâle en ce tpi'olle n'a point de ceinture; en outre, ses couleurs
sont plus sombres en dessus et plus pâles en dessous; sa gorge est uu peu variée de blanc;
celle couleur règne sur le bas-vontrc , cl uu rouge terne sur la poiirine.
Ces deux oiseaux, les seuls que j’aie vus, ont été apportés à New-Yorck de rinlérieiir
des terres.
L E M E R L E C A T B I R D , Turdus felivox. Pl. 67.
M. (Vun gris-cendré rembruni sur la poitrine et les ailes, clair sur la gorge et sur le ventre ; dessus
delà tête noirâtre; pennes de la queue noires; couvertures inférieures rougeâtres.
Le Moucherolle de Vii \e,^riTT. JUiixr-.irnpaCnTolirmnsui, T.ikn. Ow. Cat ITycaldier , L a tu .
L \ dénomination anglo-américaine que j’ai conservée à cet oiseau est tirée de son cri le
plusiamilier; eu effet, il imite le miaulement d'uii jeune chat avec tant de ju’ccision qu’on
s’y méprend toutes les fois ([u’on l’entend. Son chant m’a paru j)lus agréable que celui
du Mü([ueur; scs tons sont plus moelleux et plus variés. Comme on a trouvé de la similitude
entre ses accens et ceux de plusieurs autres oiseaux ehaiilcurs, ou lui aliribue la
faculté de les conli'efaire à volonté; on prétend même (¡ne dans l’clat sauvage il imite
des instrumens de luusiijue (i). Je ne crois pas cjuc les Calbirds aient oc talent; du
moins j’ai remarqué <[tie tous répètent la même ehaiisonnelle , (pi’ils jettent les mêmes
cr is , soit qu’ils se tiennent à proximité des habitations, soit <ju'ils habitent les bosquets
cl les taillis éloignés, et qu’ils préludent toujours par trois ou (pialre miaulemeiis. I_«e
printemps est la seule saison où ils déploient loiile réleiidue de leur voix; les jeunes
mâles se font entendre à la fin de l’été, mais alors leur ramage n’est qu’un gazouillement.
Catesby, i[ui fait mention du cri de ces oiseaux, dit ijtiils ne chaiitenl pas; celle
( i ) Sou chant, dit un voyageur amcricaiu , est de peu de chose inférieur à celui du Rossignol et de l’oiseau Moqueur : U les
surpasse même à quelques égards et parliculiêremciU dans l’imitation des sous étrangers. 11 cherche .i contrefaire tous les oiseaux
Cl tous les animaux ; soqvent il ne réussit pas mal à répéter jusqu’aux chants des pâtres c l des bergers , qu'il écoute avec mie
gi-ande alleniion. 11 parvient même à imiter les sous suivis , les airs composés qu’exécuteut les iustrumens de musique. 11 fait
ces essais uaturcUemeut et dans son étel sauvage. Danram's traveL.
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