> •
i :li
H I S T O IR E N A T U R E L L E D E S O I S E A U X
svelte , sa queue plus longue , et en ce que le roux domine davatitage sur son vêtemcnl;
an contraire chez la Fauvette des États-Unis, celle teinte ne s étend que sur les
pennes latérales de la queue, dont les intermédiaires sont dn même gr.s brun qu, règne
L r la tète et sur le corps, mais avec une nuance plus cla.re sur les parues n.ler.cures et
sur le bord externe des pennes alaires; le bec et les pieds sont noirs. Longueur totale,
“ Cieureléèccl que'ie crois être le Redstart (Rouge-qncuc) des Américains, se trouve
en Pensylvanie pendant l’été.
De ma collection.
L A F A U V E T T E A C O U J AUNE , Syloia pensilis. L tm . PI. 72.
F d’un «ris argenlin sur la tèlc ot le dessus du corps; gorge, devant du cou et poitrine jaune ,;
flam-, tachetés de noir; parties postérieures d’un gris-blanc roussâlre ; front, tour de 1 oeil, extrc-
des couvertures upérieureû de l’aile et dos pennes latérales do la queue blancs ; trait non
“ - L io u r a e s yeux et fur les cotés de 1. gorge. Adulte. D’uu gris brun en dessus; d uu jauue
foible en dessous; tachetée do noirâtre sur les flancs. Jeune.
Le üou-jaaoe, Bereos. Aiolari/fa pensUh, Li.a. Gu. Peusile Warbler, Lx™.
C e t oiseau des grandes iles Antilles réunit, ce qui se rencontre rarement dans les
Fauvettes de l’Amérique, une voix agréable et une jolie parure. Le murmure d un
ruisseau , un lieu frais et ombragé ont pour lui tant d’attrans qu 1 est presqn mut,le de
le chercher ailleurs; non moins gai, non moins vif qq» yes semblables , ,1 voltige sdin
cesse d-nne branche i une antre, se cache sous la Icuillee, parott un moment, et s j
plonge encore pour se montrer Ac nonvcan Ce peu, musicien possède 1 avantage rare
de faire e u t c u d .e ses accens cadencés pendant toute lannee ; c est sur-tout après ces
nluies abondantes, mais de courte durée , que l’on nomme¿'mms à Saml-Domnigue, qu .
déploie toutes les beautés d’un gosier qu’on peut dire infatigable , puisque très-souvent ü
chante des heures entières sans discontinuer. Son ramage ayant quelques rapports avec
celui de notre Chardonneret, Friagilla carduelh , L ix x . G M. , c’est probablement le
motif qui a décidé les Créoles à lui imposer le nom de ce bel oiseau d Europe ; car il n a
avec lui aucune autre ressemblance. On trouve encore de Tanalogie entre ses phrases«
celles du Sucrier, Certhia Jlayoola, Lis» . Gm ; mais son organe est plus fort. On ne
ncut rien ajouter à la belle description que Buffon fait de cet oiseau ; cependant je remar-
L e r a i que fimelligence, la prévoyance et la sagacité que ce Naturahste lu. attribue
pour construire, disposer son nid el garantir sa jeune famille des attmines de ses ennemis
naturels, me semblent appartenir à ee dernier, ou bien ces deux volaules, très-differens
d'ailleurs , parviendroient au même but par les mêmes moyens. Au reste, je n ai jamais
vu le nid de cette Fauvette ; mais j’ai souvent trouvé celui du Sucrim-, auquel se rap-
norle. eu entier tout ce que. cet auteur dit du nid dn Cou-jaune. Qtio.qu indigène a
Saint-Domingue, cette espèce n’est pas généralement répandue dans toute la colonie;
il y a des cantons où Von ne la trouve jias. Elle ne passe point les mers qui séparent
cette île de l’Amérique septentrionale; mais on la rencontre à Porlo-Ricco et à Cuba,
Ouoiqu’clle répète sa ponte dans plusieurs saisons, ainsi que la jilupart des o.seaiis
qui 50.« sédentaires sous les tropiques, elle est peu nombreuse; ce qu’on don allr.biief
il la grande quantité d’ennemis ijui 1a pourchassent dans les broussailles et les buisson.
où elle sc tient habituellement. , , .
La lione blanche (jui parcourt le front et qui entoure l'oeil de cet oiseau, est coiij)«
nrès duliec par une petite moucheture jauue; une raie noire passe au-dessous des yeu.x,
descend sur les côtés de la gorge et sert de bordure au beau jaune qui brille sur le devant
U /r/y/Y'/A' y éYW yy///y'. .SiPia |„.,i.„i,.,. et,,, y A. ^ y