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l. A F A U V E T T E A G O R G E O R A N G E E , Sylvia auricollis. L a th .
F. fle couleur d'olive el d'uii gris ceodré en dessus; peuues latérales de la queue blanches en dedans;
gorge et poilriuc orangées ; llaues d’un vert-olive ; ventre jauue ; parties postérieures blanches.
Le Figuier à gorge orangiie, Berr. Moiacilla auricoL’i s , L ia s . Gji. Oraiige-throaled W arbler, Lc rn.
O s trouve cet oiscttti ;i lu NoiivelU’-Eoos.sc et an Canada, où il n’est t|uc de passage.
Il a la ti'te, le dessus dn con, le hautdn tlos.ctles petites eonvei tni-es des ailcs de couleur
d'olive ; le bas dn tlos, le croupion, les convertnrcs supcrienros tic la cpieue et les
grandes des ailes d'un gris cciulré; les [icnnes alaires et les deux intermédiaires de la
qnotic de la mémo teinte sur loiii’ boni extérieur el brunes en dedans ; les latérales
blancbcs tlu côté interne, noirâtres en deliors et it leur exlréniilc ; la gorge , le devant
tlu cou et la poitrine d'un jannc orangé; le ventre d'un jaune pâle; les flancs d’un
vcrl-olive; les parties |)oslérienrcs d'un blanc sale; le bcc brun , cl les pieds couleur
de cliair. Longueur totale, ciiuj pouces.
L A F A U V E T T E J A U N A T R E , Sylvia ochroleuca. L a th .
F. de couleur d’olive eu dessus ; d’un jaune doré sur la gorge ; d’un blanc jaunâtre sur les parties
postérieures.
Muscícapa ochroleuca , Lis». Gm. Golden-lhroat F lycatcher, L a th .
L a couleur olive sale (pil couvre la lèle de celte Fauvette est répandue sur toules les
parties supérieures et remplacée par un beau jaune doré sur la gorge el le bord de l’aile,
liai- un blanc nuancé de jaunâtre sur la poitrine, b- iv" vuu, crtures iiileiieures
de la <|uenc, dont les pennes , ■.i-i i - «a-Ucs des ailes, ont leur bord extérieur d’un
vert-olive Erlllaiu; le bec el les pieds sont noirâtres.
Uct oiseau n'est <ine do passage ii New-A'orcU.
L A F A U V E T T E A G O R G E J A U N E , S ylviafulva. L ath .
F. à gorge jauue ; ventre roussàtrc ; ailcs et queue brunes.
L e Figuier à gorge ja u n e , 3 i ' espèce, Bufp. Motacilla fu lv a , Lih.s. Gm. Orange-bellied Warb le r, La th.
C e r oiseau, que Ruffon dit se trouver k la Louisiane, a des rapports dans son plumage
avec le jeune de la Fauvette ii poitrine jaune ; mai.s comme cet auteur ne fait pas
mention ele sa taille ni de la forme de la (jucue ([iii est, chez celle dernière, arrondie à son
extrémité, je le laisse isolé jus(|u’à ce qu’il ait été mieux observé.
Celle Fauvette a le bcc brun ; les pieds d’un brun jaunâtre ; la gorge, le devant tlu
cou et le haut de la poitrine jaunes ; les parties postérieures d’un roussâtre (¡ui tend au
jaune sur les couvertures inférieures de la queue : les petites couvertures des ailcs sont
brunes et bordées de jaune , les moyennes pennes bordées d’ulivâlre, et les grandes de
gris : cette teinte s’éclaircit de [tins en plus sur les dernières et devient blanche sur la
première ; celles de la queue sont brunes cl bordées d’olivâtre.
L A F A U V E T T E A C R O U P I O N J A U N E , Sylvia flavopygia.
F. d’un brun olive en dessus ; grise en dessous ; croupion jaune.
L a Mèsaiigc à croupion jaune, Burr. P arus Virgin , L ia s . Gk . Virginian Titmouse, L ath.
Q u o i q u e tous les auteurs aient rangé cet oiseau parmi les Mésanges, je crois le mettre
îi la place ipi’il doit occuper en le donnant pour une Fauvette, puisqu’il a le bec conformé
puisqu 1
de la même manière, du moins selon la ligure publiée jiar Catesby, le s
seul natu-
ralistc rpii l’ail vue en nature. Il est vrai (ju’il a, comme les Mésanges, l’babiti
suspendre à 1 extrémité des branches et de s’accrocher contre le tronc des arl
abitude de se
arbres pour
y cherclier les insectes dont il se nourrit; mais, comme je l’ai dit précédemment, celte
manière de leur lairc la cliasse est aussi iamiiière à plusieurs Fauvettes de l'Amérique. Il
a le bec noirâtre ; la tète, le dessus du cou cl le dos d’ un brun olive; le croupion jaune;
le dessous du corps gris; les pieds et les ongles noirs. Celle espèce habile la Virginie.
M O T A C I L L E S .
Cj r j c t è r e s . Bec grêle , droit, pointu et légèrement entaillé sur les bords de sa partie siipérietire , vers le hoiiti narines
oblongues , placées près du frout, el à demi-couvertes par une membrane cartilagineuse i langue lacérée à sa poiutc ; les
premiere, deumeme et troisième pennes de l'aile à-peu-près d’égale longueur et les plus grandes de toutes ; la troisième
penne secondaire très-prolongée; tjiieue longue ; tarses hauts et raemis ; quatre doigts , trois devant, uu derrière, l'iuier-
médiaire soudé avec l'extérieur seulement à sa base et totalement séparé de l'iuterne (i).
L A M O T A C I L L E B R U N E , Moiacilla Iludsonica. L a t u .
M. bmno et variée do ferrugineux en dessus; ,1’uu bla„ ™ u„x,ous ; gorge rayée de noirâtre;
ailes et queue brunes; plusieurs peunes caudales blanches.
Hiidsonian Wagtail, L a th . a' Suppl. to the gen. Synop.
L e nom Av. Motacilla appliijué jxtr LInnoeiis i un grand nombre iToi.seaiix. et
réservé par d'autres Naturalistes ii ceux (|ui coraposciil cette lâmille, coiiviciit d’autant
mieux à ceux-ci (ju’ils balaneeiitsans cesse leur (¡ueue de bas en liant et jiar reprise.s de six
à sept secousses. Ces Hochequeues se perchent rarement et n’entrent point dan.s les liois-
ils se nourrissent de vermisseaux, de moucherons, d’iiiseetes aquatiques, et ne louclieiit
( i ) En se bornant à la forme du bec pour classer les Hocliequcucs , on ue poiirroit se dispenser de les laisser avec les F.m-
vclles , comme l'a fait Liiinneus; mais si l’on considère la conformation de leurs ailcs, la longueur de leur queue, leur corpsélaiicé
la hauteur, la maigreur de leurs tarses, el si Tou veut sc rapprocher d'un ordre iialurci, à raison de la différence tics moeurs
el des habitudes , ou doit, ce me semble , adopter le seuiimeni des auteurs qui ont placé ces oiseaux daus im genre particulier
Il eu est de mémo pour les MoUeux , les Tariers , les Tratpiets , classés aussi avec les Fauvettes , (juoi<(u‘ils eu iliirérent par
leur corps plus ramassé , par leur queue plus courte à proportion, par leurs tarses plus longs et plus grêles. Lorsqu’on étudie
leur genre de vie, ou voit qu'ils n'ont aucun rapport avec celles-ci. lis n'eulrent jamais dans les liois . ils se perclicm rarcmeut
plus haut que les haies basses , s'ils ne sont inquiétés, et tous nichent dans la terre ou à sa surface. Les Motteux ue se plaiscut
que dans les endroits découverts , ils font leur nid sous des molles, sous des pierres ou à l'culréc d'un terrier; lesTraqucisqul
se lieuneiii pins voloulicrs sur le gazon qu'ailleurs, le caclieni au pied des buissons, sous les racines ; les Tariers fréquemeni les
prairies et de préfércuce celles qui sont sur les hauteurs ; une loufTe d’Iicrbcs est le réduit auquel ils couiieni le berceau do leur
progéniture ; ceux-ci out un ramage sonore el ne le font entendre qu'au printemps; les autres ne clianieiil dans aucune saison.
Tous , ainsi que les Motacillcs , ue vivent que d'insectes qu’ils clierclient à terre ou qu'ils prennent au vol comme les WToudic-
rolles ; mais ils ne leur douneni jamais la ch.assc sur les arbres comme les Fauvettes. On n'a rencontré jusqu’à présent, dans
l’Aniériquc sepleuli iouale, qu’nu oiseau qui puisse être placé avec les Tariers, la Fauvette lilackbiirniao ; car ceux auxtjuels
des auteurs ont donné ce uoni et celui de Traquei sont de vraies Fauvettes sous ions les rapports.
J'ai encore isolé les Roitelets et les Troglodytes. Si les cnraclères que j'iuclique ne paroissent p.is sufllsans pour eu faire deux
petits genres particuliers, je crois qu'ou uc peut se refuser d'cu faire deux sections du genre ¿j'/e/o, en effet, les Roiicleis