h i s t o i r e n a t u r e l l e d e s o i s e a u x
Le nom de Fauvette peut convenir à cet oiseau comme générifiuc, mais non autrement;
car il n’a dans son naturel aucune analogie avec les vraies l ’aiivetles. Il eu dillèrc
aussi en ce <|n'il a le bec plus l'orl <pi'il uc l'est ordinairement dans los espèces de ce
genre, pins large à la base, moins ipic celui du .Moueberolle, et totalement pareil à
celui du Motteux, Moiacilla oenanthc, Lixx . O s i., dont il se rapiiroebe beaucoup
plus ipic de tout autre oiseau par stt nourriture el la manière de la cbercber , ])ar la
rapidité de son v o l, [lar la longueur et la largeur de scs ailes ; du reste, il ii’a autmue
analogie avec ce volatile d’Euro[>c, iiui vil solitaire, ne se plait ([110 dans les lieux
éloignés des liabitations, ne fréquente ipie les endroits secs et pierreux iiendaiit l’été,
et les terres labourées à l'autoinne.
Un beau bleu d'ontremor brille sur la tète du màle, ainsi que sur le dessus dn eon ,
le dos, le croupion el sur les pennes des ailes el de la queue tlonl le côte interne est
noirâtre; la gorge, le devant du cou, le luuit de la poitrine el los lianes sont roux;
le milieu du ventre et les parties postérieures blancs; une petite tache d un gris bleu
sépare l'oeil du bec, qui est noir de même ipie l'iris; les pieds sont bruns. Longueur
totale, cinq pouces dix lignes. Le bleu est mal sur le plumage des adultes, cl comme lustré
sur celui des vieux, mais seulemeiit pendant la belle saison.
La lèmelle, pl. 102, a des couleurs ternes, si ce n’est sur les barbes extérieures des
pennes primaires, alaires el caudales qui sont d’uu beau bleu; un gris brun, l'oiblemciit
mélangé de bleu, règne sur toules les parlies siqiéricures ; la leiiile rcrrugincuso, qui
couvre la gorge el la [loilrine, borde à rcxiérieur les pennes seeomlaircs et les couvertures
tles ailes; celles-ci sont d'un gris bleuâtre dans le reste de leur étendue : le bec est brun,
et les pied.s sont d'une nuance sombre.
Le jeune, pl. io 5 , a le bec el les pieds noirâtres; une petite tache d’un blanc terne
en avant de l'teil; le dessus de la tète, dn cou, du corps et des ailes brun et moucheté
de blanc; les plumes de la gorge,de la poitrine et des lianes d’un gris blanc, bordées et
terminées de brun ; le milieu du M-iilre et les [lartlcs |ioslérieurcs d'un blanc sale ; les
[lennes primaires brunes en dedans el à leur extrémité; la première est frangée de blanc
en dehors, ainsi que les pennes secondaires et les deux plus extérieures de la queue;
toules les autres le sont de bleu.
De ma collection.
LA F A U V E T T E V E R D A T R E , Sylvia virescens.
F. â’un gris noirâtre sur la tâte; blaiiehe sur la gorge, sur le (levant du cou et sur le ventre; (Vun gris
verdâtre sur les cotés de la tète et sur les lianes; d’un jaimc clair sur les couvertures inférieures de la
queue ; d’un vert-olive sur los parties supérieures ; bi uue à rintérieur des peunes alaiia
La Fauvette v erdàlie , lIcrF. Molacilla atricapilla,YkR- Likv. Gm. Itlack-cap Warbler, Van. La ra .
S et caudales.
J E cherche eu v;iiii l'analogie (lui a dctenuiué les méthodistes modernes à donner
cet oiseau pour une variété de notre FauvcUc à tèle noire ; car il n’y a aucuns rajjjiro-
chemens dans le plumage de ces deux oiseaux, dont run habile l’Amérique , cl 1 autre
l'Europe.
La Fauvellc verdâtre a quatre pouces .sept lignes de longueur totale. Le bcc est brun en
dessus cl de couleur de corne en des.sous; le sommet de la lèle d'un gris noirâtre ; les
sourcils, la gorge , le dcAant du cou el le ventre sont blancs; les lianes el les côlés de la
poitrine, de la tèlc el de la gorge d’un gris verdâtre: les converlures inférieures de
la (jueue d'un jannc clair; le dos, le croujiion cl le bord externe des ailes cl de la
(jucue d'un vcrt-ollve ; les jicnncs alaires el caudales brunes en dedans ; les jiieds noirâtres.
Le Viréon verdâtre , dont j'ai donné la ligure dans le jiremier volume , jil. 5.j , ne
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