23 H I S T O IR E N A T U R E L L E D E S O I S E A U X
La femelle , qui est l’individu décrit par lîulVon , diffère on ee (lu'cllc n'a point de
trait jannc au-dessus des yeux, eu ce (juc les plumes du dos sont d’un brun p ur, et
tontes les pennes des ailes et de la queue bordées d’un brim clair.
Du Muséum d’Hisl. naturelle.
L.A F A U V E T T E V O I L É E , Sylvia celata. Pl. 74.
F. noire sur le front et sur les joues ; d’un gris ardoisé >sur la tèlc ; d’un gris nuancé de vert sur
le manteau , les ailes et la queue; jaune sur les parties inférieures. M d l c . D’un vert-olive brun cd
dessus ; d’uu jauue pàle eu dessous. Femelle.
L.\ face de celte FauACltc est à demi-voilée par un bandeau uoir,(|ui jiaiT des coins du
bec,couvrc les joues, et qui est attaché sur le front ]>ar uu liséré d’un brun noirâlre; le reste
de la téte est d’un gris ardoisé, nuancé de vert sur le co u , le dos, le croupion , les cou-
veiTiircs supérieures et les pennes des ailes et de la tjucuc, dont le bord externe
est d'un vert plus clair ; le jaune brillant qui colore la gorge et les parties postérieures,
se rembrunit sur les lianes, et se .salit sur les couvertures inférieures de la queue; le bec
est brun en dessus et jaunâtre en dessous; le.s pieds sont de celte dernière teinte.
Longueur totale, cinq pouces.
La femelle a la tète et tout le dessus du corps d’un vert-olive sombre, et les parties
inférieures d’un jaune pâle. Les jeunes lui ressemblent.
Cette espèce porte un vêtement analogue à celui de la Fauvette trichas , décrite
ci-après; mais elle en difl’èrc par des dimensions plus fortes, par la teinte verte de ses
parties supérieures, laquelle se présente sous une autre nuance, qu ce que son bandeau
noir s’étend moins sur la lètc et n'est pas bordé de gris blanc; en outre elle n’en a ni le
chant ni les habitudes. Llle fréquente les taillis cl les buissons élevés, el elle cherche sa
nourriture sur les branches, en les parcourant ou en se suspendant à l’extrémité des
plus foibles rameaux.
De la collection de M. Dufresae.
L A F A U V E T T E R A Y É E o u LE S A I LOR, Sylvia striata. L a t h . Pl. 75.
F . rayée dé noir; grise en dessus et blanche en dessous; sommet de la téte n o ir ; joues, extrémité
des couverlurcs alaires et de plusieurs pennes caudales d’un blanc pur ; ailes et queuç d’un brun
obscur. Mâle. Tète et manteau d’uu gris sale ; dessous du corps blanc et rayé de noirâtre. F e melle.
Motacilla striata, I-ink. n « - Rl-ir-k-poll Warb lor. L a to .
S milor est le nom <juc les habilans de New-Yorck donnent à celte Fauvette, parce
qu'ils trouvent quelque ressemblance entre son plumage raye et riiabillement d’été d'un
matelot. Elle paroit eu Pensylvanie au commencement de mai, y reste peu de lemps et
sc relire dans le nord pour passer l’été. Elle fréquente à son arrivée les jardins et les
vergers, et vit isolée de ses semblables, soit qu’elle voyage, soit quelle cherche sa pâture;
ou rencontre même rarement le mâle el la femelle ensemble, quoitju’ils se montrent à
la môme époque.
Je ne puis rien dire du chant de celle espèce, car elle se tait, ainsi (jue toutes celles
qui font une courte apparition dans les Etats-Unis. 11 faut, pour connoilre son
ramage, la suivre à Terre-Neuve et dans des contrées encore plus septentrionales;
elle y arrive à la lin de mai, y établit son domicile d’amour, et en part avec ses
petits au mois d’aoùl. Elle prend sans doute â son retour une autre roule qu’au printemps,
car on ne la reli'ouve point dans les pays qu’elle parcourt quand elle vient du sud.
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