y . 'I'ui'dus ini.à'.itorHis. ^ Ô O .
inunédiiUomcnl au-dessus de la dernière couleur; la gorge et ios parties postérieures
ont sur un Tond blanc des taches brunes et longiliulinales ; les Üancs et les couvertures
du dessous de la (jucue sont roux ; les plumes des jambes grises et tachetées ; les pieds
bruns. Longueur totale, neiil'pouces trois quarts.
La iemelle est totalement scml)lal>lc au inàlc.
De ma collection.
LA GRIVE ERRATIQUE ou LE ROBIN, Turdus migratorias. LinxK. Gm. Pl. 6o.
G. d’un gris ardoisé on dessus ; tòte et queue noires ; trois taches blanches près des yeux ; gorgo
tachetée de noir ; poitrine et ventre d’un roux vil'; parties postérieures blanches ; les deux pennes
les plus extérieures de la queue terminées de blanc; bec d’un jaune orangé; pieds noirs. Mâle.
Brune eu dessus ; poitrine et ventre d’uii blanc roux ; toutes les pejmes latérales de la queue terminées
de blanc; bcc et pieds bruns. Femelle. D’un gris foncé, tirant au roux en dessus; d’uu
blanc tacheté et rayé de brun en dessous ; couvertures des ailes mouchetées de roussâtre. Jeune.
L a Litorne du Canada , Bcff. Red-breasted Thrush , L ath.
L e nom do R o b in que j’ai conservé à cette Grive est celui sous lequel elle est connue
dans les Liats-Lnis. Les iiaiiucls de la baie d’IIudson Tappellcnt Pee-pee-chue, et les
Anglais de celte contrée l;i nomment R ed bird. Ce dernier nom et celui de Robin
viennent de la couleur de sa poitrine. Celle espèce , qui habite rAméri<[ue septentrionale
depuis la l-iouìsianc jusqu’à la terre de Labrador, sc trouve aussi dans sa jiarlie occidentale
vers la baie de Noolka : elle n’est ([ue passagère à la Caroline, a l;i Géorgie et
aux Elorldes, et elle niche dans tous les pays (|ul sont au nord de ces Etals. Elle l'ait
en Pensylvanie deux couvées par an et une seule à la baie d'iludsou, où elle arrive au
mois de mai. Elle quitte la Caroline du sud au mois de février, et paroit au eomnien-
ccmeni de mars dans le New-Jersey et le N ew -Y o rek, où elle reste jus(|uen
décembre. Quelques individus y [)assoiit i'iilver <(uand il est doux ; mais tous abandonnent
le Canada et la terre de Labrador pendant près de neuf mois. Cet oiseau , (jui
sc montre jtar-ioul avant le retour de la belle saison , égaie ces climats encore glaces par
un ramage d’autant plus llalleur qui! est le seul (pi’on entende alors. Sa voix a autant
d’élcnduc et est aussi sonore <[ue celle de la Grive Draine , Turdus visciyorus y mais scs
accens sont plus variés, plus mélodieux et son gosier est plus llcxiblc. A ces qualités de
chant, il joint un naturel doux et lamilicr, ce fjui le fait rechercher pour ramusemcnt.
Les Robins sc plaisent dans les taillis et les vergers situés près des im bi ta i inn.s, sans doute
parce qu'ils y trouvent une nourriture plus abondante. Les groseilles, les cerises et
diverses baies molles sont les alimens auxquels ils donnent la préférence. Ils sc réunissent
qncl<iuefois en si grand nombre à l’époque de la maturité de ces fruits, que les arbres
sont dévastés en peu de temps. Ils parcourent ensuite les bois où abonde le raisin cjui
donne à leur graisse un goùl savoureux et très-délicat. Quand ces diverses pâtures sont
épuisées, ils sc nourrissent de graines de cèdre, des semences du sassafras, de la morelle
à grappes et de tontes les baies persistantes. Cet oiseau a le cri bref et coupé de notre
Merle, Linn. G m. et il faccompagne aussi d'un craquement de bec,
d'un mouvement de queue de bas en haut et d’un léger trémoussement d'ailes ; c'est
sans doute d'après cette analogie (juc les Canadiens lui en ont imposé le nom, car
il en dilfère par tout son extérieur. Il est si attaché à scs petits <pi'il les nourrit
en captivité et qu'il vient les soigner jusque dans les ajipartemens. Le màle a bcau-
coiq) d’aQ'cction pour sa femelle et la quille rarement. Il se tient, <piatid elle couve,
sur l’arbre le plus voisin et la réjouit par scs chansoiinclles. Non-seulement il l'aide
à construire leur n id, mais il partage les soins de rincubalion. Ces oiseaux placent
T ome i i . 2