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y Z / y / ’ r ' / A ' Y / Y /'Y ’/ 'Y y 'Y ’ Y y Y / A l f , S\'lvia gnsm'ollis. / " " i -
l’Amérique scplcntrioiiale ; ou la trouve k la Louisiane, dans le Maryland, la Pensyl-
vanic, le New-.Ierscy, le Canada et la Nouvcllc-Ecosse. Au mois de mai, cpotjue de
son arrivée dans le Ncw'-Yorck , elle Îréquente les jardins et les vergers ; mais elle y
reste peu de jours : elle se liâtc de sc rendre dans les taillis arrosés par des ruisseaux, sa
demeure favorite pendant l’été. Cet oiseau, aussi v if, aussi gai (juc la Fauvette grise,
Motacilla sylvia, L inn. C m. , a la voix plus agréable et scs accens sont j)lus variés.
Comme celle-ci, il s’élève droit en chantant au-dessus d'un buisson , j^irouelte en fuir,
et descendant la tète en bas, il termine sa chansonnette sous la feuillée. C’est la jdus
volage, la plus pétidaiiic des Fauvettes de l’Ainériijuc; toujours en mouvement, elle
parcourt sans cesse son petit canton, furctc dans tous les hallicrs, en so n , y rentre à
chaque instant, et semble 11e jjas coiinoîlrc le repos.
Celte espèce construit son nid dans les broussailles ou sur un petit arbrisseau, l’arrondit
avec des herbes fines et un peu de mousse. Elle y dépose quatre ou ciiKj oeufs blancs,
pointillés et tachetés de noir. Deux couvées par an sont le résultat de scs amours ; la
première a lieu peu de temps ajn-ès son arrivée, et la seconde en juillet. Dès que les
petits sont en étal de sulflre à leurs besoins, tous, vieux et jeunes, s’aclicminent j)our le
sud, où ils passent l'hiver.
Le bandeau noir (jue le mâle porte sur le Iront enveloppe l'tcil, couvre les joues et
descend sur les côtés de la gorge; ce bandeau est bordé eu dessus d’un gris Ideuâlrequi
s’étend sur le sommet de la tèlc el les côlés du cou (des indixidus ont cette bordure de
couleur blanche ou d’un gris blanc); rocciput et le manicau sont d’un vcrl-olive , j)lus
foncé sur les pennes des ailes et de la queue, et jdus clair sur leurs barbes extérieures;
le dessous des pennes caudales est gris jaunâtre;le beau jaune qui couvre la gorge el la
poilrine, se dégrade sur le ventre, et rcparoit, mais jdus clair, sur les couvcriiires
inférieures de la queue et vers le jdi de faile ; le bcc est noir, et la queue arrondie à
son extrémité; les pieds sont jaunâtres. Longueur totale, (juatrc pouces trois lignes.
Tel est le màle sous sou jdumage jiarfail; maisà l’automne il est privé de sou demi-masque
noir et du liséré gris, ou plutôt ce masque et ses bords sont cachés sous la teinte verdâtre
(jui est à l’exirémité des j)Uinies; en outre, sa gorge et sa ]>oitriue sont d’un jaune
moins éclatant. Ce vèleincnl est aussi celui des jeunes mâles ajH'ès leur première mue.
Avant celte épo(jue, leur robe a de l’analogie avec celle de leur mère ; ils en diffèrent
seulement en ce qu’ils ont le bas de la poilrine el les parties postérieures jus(juaux
couvertures du dessous de la (jueue roussàtres , et les jjcnnes jirimaircs bordées de gris
clair.
La femelle, pl. 86, a la tète et le dessus du corps d' un brun verdâtre , foncé sur le
sinciput, les couvertures des ailes, les jieiincs el celles de la queue, cl claij-â l'oxic-
rieur de ces dernières ; la gorge, le haut de la poitrine el les couvertures inférieures
de la queue d’un jaune pâle; le ventre et le bas-ventre d’un blanc jaunâtre; le bcc
brun, un peu plus sombre en dessus qu’en dessous; les j)icds d’un brun jaunâtre,
et la taille du mâle.
De ma collection.
L A F A U V E T T E A G O R G E G R I S E , Sylvia grlseicollis. Pl. 87.
F. d’un brun verdâtre en dessus; gorge grise; poitrine, flancs et couvertures inf(5ricures de la queue
jaunes ; ventre blanc ; ailes brunes eu dedans ; queue d’uu gris ardoisé en dessous et blanche à l’extrémité
des quatre pennes latérales.
O n rencontre cette Fauvette à Saiiil-Domingueet à Porlo-Ricco, peut-être n’esl-cllc
que de passage dans ces iles, comme presque toutes celles cjui s’y trouvent. Elle a le bcc
brun en dessus et d’une nuancc plus claire en dessous ; la tête, le manteau et le croujiion
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